International Politique

Marée humaine à Alger pour le dernier vendredi avant un scrutin rejeté

Une foule immense a défilé à Alger contre le pouvoir lors du dernier vendredi avant la présidentielle du 12 décembre, rejetant massivement ce scrutin que le régime persiste à vouloir organiser.

La mobilisation, impossible à évaluer précisément faute notamment de comptage officiel, semblait comparable à celle du 1er novembre –65e anniversaire du début de la guerre d’indépendance– et à celles des plus grandes manifestations de mars, avril et mai.

Selon des journalistes locaux et les réseaux sociaux, l’ampleur des manifestations était identique à celle du printemps à Oran et Constantine (2e et 3e villes du pays) ou en Kabylie (nord), et d’autres cortèges importants ont été recensés dans de nombreuses villes.

A Alger, les manifestants, dont beaucoup de femmes, ont tapé des mains, criant à l’unisson “Makach (pas de) vote”, “Etat civil et non militaire”, selon une journaliste de l’AFP.

Le long cortège s’est dispersé dans le calme en fin d’après-midi.

Après avoir obtenu en avril la démission d’Abdelaziz Bouteflika, président pendant 20 ans, le mouvement populaire de contestation qui agite l’Algérie depuis le 22 février réclame désormais le démantèlement du “système”, au pouvoir depuis l’indépendance en 1962.

Ce mouvement (“Hirak”) considère que la présidentielle ne vise qu’à permettre au pouvoir de se régénérer.

Avec l’AFP

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