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Après les «100 jours d’apaisement», Emmanuel Macron prône «l’ordre» et «le retour de l’autorité»

Alors qu’Emmanuel Macron vient de commencer une visite en Nouvelle-Calédonie au cours de laquelle il doit se pencher sur le casse-tête institutionnel du territoire d’Outre-mer – sur fond de menace de boycott d’une partie du camp indépendantiste -, ce déplacement coïncide également avec la toute fin des « cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action »qu’il s’était donné mi-avril pour relancer son second quinquennat après la crise des retraites. Lors de son interview accordé aux journaux télévisés de 13 heures de TF1 et France 2, il a défendu le bilan de cette période.

Un choix de confiance envers Élisabeth Borne

De Nouméa, où il est en visite jusqu’à mardi, le président français a à nouveau renouvelé sa confiance à Élisabeth Borne. Celui qui avait demandé en mars à Élisabeth Borne d’élargir sa majorité relative, aux mêmes journaux de 13 heures, après l’adoption de sa réforme contestée des retraites, a minimisé lundi l’échec de la cheffe du gouvernement.

« Il n’y a pas de majorité de rechange » à l’Assemblée, où le camp présidentiel ne dispose que d’une majorité relative, a estimé lundi Emmanuel Macron, qui en outre « ne croit pas aux coalitions » de gouvernement « formelles ». « Il y a eu parfois des jours avec et il y a eu aussi des jours sans » mais « le gouvernement a avancé, décidé, fait passer des textes, été efficace, ce qui justifie ce choix de confiance pour Madame la Première ministre, et d’efficacité », a ajouté le président de la République.

Le chef de l’État a répété que « le cap du pays » était « l’indépendance et la justice ». « Face à tous ces grands dérèglements, le risque que nous avons, c’est de perdre l’indépendance militaire, technologique, industrielle, financière ».

Concernant le projet de loi immigration, Emmanuel Macron a dit avoir « bon espoir » que les oppositions « républicaines » « aident à bâtir un texte », même s’il n’a pas exclu le recours au 49.3 pour le faire adopter, au nom de « l’efficacité ».

Concernant le projet de loi immigration, Emmanuel Macron a dit avoir « bon espoir » que les oppositions « républicaines » « aident à bâtir un texte », même s’il n’a pas exclu le recours au 49.3 pour le faire adopter, au nom de « l’efficacité ».

« L’ordre » et le « retour de l’autorité à chaque niveau »

Après les violences qui ont secoué la France à la suite de la mort du jeune Nahel, tué fin juin par la police après un refus d’obtempérer, Emmanuel Macron a tenu un discours sans équivoque. Il a prôné « l’ordre, l’ordre, l’ordre » et le « retour de l’autorité à chaque niveau » après les violences urbaines. De « cette violence qui a conduit à brûler des mairies, des gymnases, des bibliothèques » et de cette « violence de pillage », « la leçon que j’en tire, c’est “l’ordre, l’ordre, l’ordre” », a-t-il déclaré. Répétant sa volonté d’ouvrir le chantier de « l’autorité parentale » avant la fin de l’été, Emmanuel Macron a également épinglé les « réseaux sociaux », plaidant pour « trouver un ordre public numérique qui permette de prévenir ces débordements ».

RFI

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