Le Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD) a démenti les allégations faites par certains opérateurs de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU) lors d’une conférence de presse sur une volonté de suppression des lignes de minibus desservant les voies de circulation générale du Bus Rapid Transit (BRT).
Dans un communiqué, le CETUD tient à rappeler que, de la « libération des emprises du projet BRT jusqu’à sa mise en exploitation, les procédures les plus rigoureuses en termes de concertation et d’engagement des parties prenantes ont été suivies ».
A cet effet, poursuit la note, « un protocole d’accord a été signé avec les opérateurs locaux, avant même le démarrage des travaux, sur la nécessité de réorganiser le réseau de transport collectif à Dakar ».
« Cette restructuration des lignes, un exercice classique dans le cadre de l’introduction des transports de masse, répond aux exigences de fluidification du trafic automobile, de recherche de complémentarité avec les autres modes de transport et d’extension du réseau vers des territoires moins desservis », peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, le CETUD précise qu’un « cadre de concertation a été mis en place et a permis de trouver un accord sur la création de 14 nouvelles lignes ainsi que la modification d’itinéraires de 11 lignes sur un total de 73 pour les GIE de l’AFTU et 8 lignes à repositionner sur un total de 38 pour l’opérateur Dakar Dem Dikk ».
En définitive, le CETUD invite les « opérateurs de l’AFTU a plus de responsabilité et de concertation interne pour la bonne gestion des lignes de transport qui leur sont confiées. Dans la transparence et le sens élevé de la redevabilité, cette responsabilité les engage notamment à tenir les assemblées générales des GIE pour la désignation de représentants légitimes, à finaliser le processus de contractualisation avec leur personnel et à se conformer aux prescriptions contenues dans les conventions d’exploitation, y compris le respect des tarifs applicables, pour l’intérêt exclusif des usagers du service de transport public ».
PRESSAFRIK