Aux côtés d’anciens chefs d’État africains et caribéens, Macky Sall a abordé les défis majeurs auxquels sont confrontées les IFMA. Parmi ceux-ci figurent le leadership étatique, la confiance des partenaires, la mobilisation des ressources internes et externes, le rôle du secteur privé, l’accès au crédit pour les États, le traitement de la dette, et le financement adéquat des IFMA par les pays membres pour renforcer leur rôle dans la gouvernance de ces institutions.
Macky Sall a également plaidé pour que les États africains soient dotés des moyens à la hauteur de leurs ambitions en soutenant pleinement les IFMA. Il considère ces institutions comme « des leviers clés d’une croissance endogène et inclusive, notamment dans le contexte de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). »
Parallèlement, les intervenants ont insisté sur la nécessité de renforcer la capitalisation des banques africaines, de corriger les critères biaisés des agences de notation internationales, et de réformer l’architecture financière internationale. Le rôle central d’Afreximbank a été salué, notamment pour son appui aux économies africaines.