La note de service qui avait suscité une polémique vient d’être officiellement retirée par le Directeur général du Grand Théâtre national. Ce document interdisait à son personnel le port de greffages, de perruques ainsi que la pratique de la dépigmentation au sein de l’institution.
Selon des informations parvenues à PressAfrik, le Directeur général a tenu à apporter des précisions dans une nouvelle note. Il y affirme que son intention n’était nullement de restreindre les libertés individuelles ni de porter atteinte à la dignité humaine, mais plutôt de « valoriser l’image professionnelle, culturelle et identitaire de l’institution à travers ses agents, dans le cadre exclusif de son fonctionnement ».
La Direction générale dit regretter que cette note, sortie de son contexte professionnel, ait pu prêter à confusion ou susciter un sentiment d’exclusion. Elle rappelle que l’inclusivité, le respect des personnes et la dignité humaine demeurent au cœur de ses engagements.
Dans cet esprit, et après avoir pris acte des préoccupations exprimées par diverses parties, y compris sur instruction de sa tutelle, la Direction générale a décidé de retirer officiellement la note de service en question, afin d’assurer sa conformité avec les principes défendus notamment par la loi et la protection des droits des femmes.
Elle souligne également que la démarche initiale visait à « encourager une appropriation, par le personnel, des valeurs fondamentales de l’établissement, au regard de ses missions ».
Et de conclure : « À travers cette initiative, l’administration du Grand Théâtre souhaitait proposer un cadre cohérent, en accord avec sa vision institutionnelle, fondée sur l’exemplarité, la rigueur et la fierté culturelle. »
PRESSAFRIK