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Plan « Jubbanti Koom » : un coût estimé à 5667 milliards FCFA sur trois ans pour redresser l’économie

Dans le cadre de la vision « Sénégal 2050 », le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté ce vendredi 1er août au Grand Théâtre de Dakar le Plan de redressement économique « Jubbanti Koom ». Ce programme, d’un coût estimé à 5667 milliards de FCFA, ambitionne de rompre avec les pratiques jugées « inefficaces et inefficiences » et à restaurer les équilibres budgétaires.
 
« Nous avons hérité d’une économie extravertie, peu créatrice d’emplois et minée par une mauvaise allocation des ressources publiques. Il nous faut inverser la tendance », a déclaré le Premier ministre lors de son discours de présentation.
 
C’est d’ailleurs, pour réaffirmer la souveraineté du Sénégal dans le secteur économique que ce projet a été mis sur pied. « Notre ambition est de corriger la situation héritée, sans aggraver la dette publique, sans brader nos ressources naturelles ou foncières, tout en respectant nos engagements internationaux », a dit Ousmane Sonko.
 
Le chef du gouvernement a également précisé que 90 % des financements attendus proviendront de ressources internes. « L’idée n’est pas d’imposer plus de taxes aux investisseurs, car cela nuirait à l’attractivité du pays », a-t-il souligné.
 
Le plan « Jubbanti koom » repose sur trois piliers fondamentaux : « la souveraineté économique, l’équité sociale et la rationalisation de la dépense publique ». Il intègre plusieurs mesures concrètes, parmi lesquelles :
 
 
– une réforme fiscale axée sur une meilleure justice contributive,
 
– la relance de l’agriculture et de l’industrie locale,
 
– le renforcement du secteur informel,
 
– la priorité à l’emploi des jeunes et des femmes,
 
– la lutte contre la vie chère et les inégalités territoriales.
 
 Ousmane Sonko a également mis le point sur la réorientation du budget de l’État vers « l’éducation, santé, formation professionnelle, la fin des dépenses superflues et protocolaires ».
 
Il a proposé par ailleurs, la tenue d’un « dialogue économique ouvert et permanent avec les acteurs du secteur privé, afin de bâtir une économie résiliente et inclusive ».

PRESSAFRIK

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