Le climat social s’annonce tendu au sein du Groupe Futurs Médias (GFM). Réunis en assemblée générale ce mardi 26 août 2025, dans la salle de rédaction de L’Observateur, les travailleurs affiliés au Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale (SYNPICS) ont adopté deux décisions fortes : le port d’un brassard rouge ce vendredi 29 août et le dépôt d’un préavis de grève.
Dans son communiqué, le bureau syndical explique que ces actions traduisent la volonté des salariés de faire entendre leur voix dans un contexte de désaccord persistant avec la direction. « Conformément à la volonté exprimée lors de l’assemblée, tous les membres du personnel sont invités à porter un brassard rouge en signe de protestation collective », indique la note.
Mais au-delà du geste symbolique, c’est l’annonce d’un préavis de grève qui marque une nouvelle étape dans la mobilisation. Le syndicat précise que le document sera officiellement déposé, conformément aux procédures légales, et rappelle que « le détail des motifs ayant conduit à ce dépôt a été présenté lors de l’assemblée générale et reste à disposition pour consultation auprès des délégués syndicaux ».
Selon plusieurs sources syndicales il y’a des préoccupations récurrentes des travailleurs du groupe « conditions de travail jugées difficiles, préoccupations salariales, absence de dialogue social efficace et inquiétudes liées à l’avenir économique de l’entreprise. » Autant de points qui, selon les représentants du personnel, « justifient une mobilisation collective. »
Dans son appel, le bureau du SYNPICS-GFM insiste sur l’importance de l’unité. « La mobilisation collective est essentielle pour peser dans les négociations à venir », souligne le syndicat, qui s’engage à assurer une « communication régulière et transparente sur le déroulement des actions et toute évolution des discussions. »
Cette nouvelle contestation intervient dans un contexte marqué par une montée des tensions sociales dans plusieurs entreprises de presse au Sénégal, confrontées à des difficultés économiques liées à la baisse des recettes publicitaires, à la transformation numérique et à la précarisation des journalistes.
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