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Le pétrole grimpe avec des sanctions contre la Russie qui se précisent

Les cours du pétrole sont en hausse vendredi, portés par l’attente de nouvelles sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne contre Moscou, occultant les inquiétudes d’une offre de pétrole excédentaire par rapport à la demande.

Vers 14H20 GMT (16H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 1,82% à 67,58 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, gagnait 1,72% à 63,44 dollars.

Moscou est le deuxième exportateur mondial de brut et la manne pétrolière russe s’est imposée comme une cible privilégiée par le président américain pour pousser le Kremlin à négocier un accord en Ukraine.

Interrogé sur la forme que prendraient des mesures contre la Russie, Donald Trump a dit vendredi: “Cela consistera à les frapper durement avec des sanctions contre les banques et concernant aussi le pétrole et les droits de douane.”

Washington serait prêt à imposer des droits de douane supplémentaires sur les acheteurs de pétrole russe comme la Chine et l’Inde à condition que l’Union européenne fasse de même, afin de gripper l’économie de guerre russe, a affirmé mardi à l’AFP un responsable américain.

Le Royaume-Uni a quant à lui annoncé vendredi avoir sanctionné une centaine de fournisseurs militaires et de navires soupçonnés d’appartenir à la “flotte fantôme” russe.

Mais “sans le risque de perturbations de l’approvisionnement, les prix du pétrole seraient probablement soumis à une pression considérable” à la baisse, souligne Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

Le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié jeudi met notamment en avant “la perspective d’une offre excédentaire imminente”.

Depuis avril dernier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), qui compte parmi ses membres des producteurs majeurs comme l’Arabie saoudite et la Russie, rouvre les vannes en augmentant ses volumes de production pour gagner des parts de marché.

Et la croissance de l’offre hors Opep+ se poursuit à un rythme soutenu, “avec une production des États-Unis, du Brésil, du Canada, de la Guyane et de l’Argentine atteignant ou (étant) proche de ses plus hauts historiques”, souligne l’AIE.

DAKARACTU

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