En présentant le Plan de redressement économique et social (PRES) ce samedi à Mali, en Italie, devant la diaspora, le Premier ministre Ousmane Sonko est revenu sur la question de la dette cachée. Il a dénoncé l’héritage laissé par le régime précédent, décrivant la situation financière du pays comme « catastrophique » et allant jusqu’à parler de « crime financier ».
« S’agissant des deniers publics, la justice doit faire son travail. Le rapport de la Cour des comptes est disponible et le Pool judiciaire financier a déjà entamé ses enquêtes. Nous ne nous immiscerons pas dans les dossiers judiciaires, mais nous veillerons à ce qu’aucun dossier ne soit bâclé, car la justice doit être correctement rendue », a-t-il affirmé devant ses partisans.
Le chef du gouvernement a toutefois précisé que son régime n’était pas animé par un esprit de revanche : « Même en tant que Premier ministre, je rendrai compte de la mission confiée par les Sénégalais. Nous ne sommes pas là pour des règlements de comptes ni pour instrumentaliser la justice. Tout se fera dans le respect des règles et de l’État de droit ».
PRESSAFRIK