L’affaire tragique d’Astou Ndiaye, cette jeune femme ayant accouché devant le district sanitaire Heinrich Lubke de Diourbel avant de perdre son bébé, connaît un nouveau développement. Afin de déterminer les causes exactes du décès du nouveau-né, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel a ordonné, lundi soir, l’exhumation du corps en vue d’une autopsie.
L’opération s’est déroulée dans la soirée sous la supervision du substitut du procureur, assisté des sapeurs-pompiers et du commissaire central. Le corps de l’enfant a ainsi été extrait de sa tombe pour être soumis à des analyses médicolégales.
Cette décision judiciaire fait suite à deux versions contradictoires des faits. D’un côté, l’accompagnante d’Astou Ndiaye a affirmé que le bébé était né vivant avant de décéder. De l’autre, les sages-femmes de l’établissement ont soutenu que l’enfant était mort-né, selon un rapport de la TFM ce mardi.
C’est précisément pour trancher entre ces deux récits que le procureur a ordonné l’exhumation et l’autopsie. Cette procédure vise à établir la vérité sur les circonstances du drame.
Parallèlement à l’enquête judiciaire, le ministère de la Santé a également ouvert une enquête interne pour faire toute la lumière sur cette affaire.
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