L’armée israélienne a accusé mercredi 19 novembre le Hezbollah de reconstruire ses capacités militaires dans un village libanais à quelques kilomètres de la frontière nord d’Israël, dénonçant une «violation flagrante» de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024.
Le mouvement islamiste chiite libanais «s’efforce de reconstruire ses capacités dans le village de Beit Lif, dans le sud du Liban en violation flagrante» des termes de la trêve parrainée par les États-Unis et la France, indique un communiqué militaire publié après une série de frappes israéliennes sur ce que l’armée a présenté comme des installations militaires du Hezbollah dans le sud du Liban.
L’armée israélienne a «identifié des dizaines de sites d’infrastructure terroriste dans la région du village, notamment des quartiers généraux et des dépôts d’armes», ajoute l’armée, affirmant que le Hezbollah les dissimule «dans des maisons des civils», et pour certains «à proximité» d’une école, un hôpital ou encore une mosquée.
RFI
