Le gouvernement a répondu mardi aux critiques entourant un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires, dont l’un des articles fait un lien entre la liberté de mouvement d’un citoyen et sa situation sanitaire.
Ce texte examiné lundi en conseil des ministres stipule que “le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif.”
La présidente du Rassemblement national et députée Marine Le Pen a dénoncé une mesure de “coercition”.
“Jamais nous n’accepterons que le gouvernement impose par la coercition ce qu’il n’a pas été capable de faire accepter par la confiance. Il ne peut y avoir de citoyenneté de seconde zone pour les individus non-vaccinés. C’est profondément délétère et liberticide”, a écrit sur Twitter l’ancienne adversaire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle.
Dès lundi, l’ancienne députée Front national Marion Maréchal Le Pen avait dénoncé sur Twitter un “véritable scandale”, tout comme le président des Patriotes Florian Philippot, qui a invité les Français à se “réveiller” sur le sujet.
avec Reuters