Ville en chantier, Dakar vit dans la galère. Les usagers de la route, comme les transporteurs, sont plus que jamais éreintés par les embouteillages monstres et quotidiens causés par les travaux du BRT, avec des voies barrées un peu partout. Immersion dans le calvaire sans fin des Dakarois, contraints de vivre dans les bouchons.
Dakar est une ville sens dessus dessous depuis plusieurs semaines. A la faveur du démarrage des chantiers des travaux routiers pour l’aménagement de la ligne du Bus Rapide Transit (BRT), qui doit améliorer la mobilité dans la capitale, plusieurs axes routiers sont impactés. Aussi, est-il devenu extrêmement difficile de circuler dans la ville de Dakar où les embouteillages sont légions désormais.
En effet, de la route des Niayes, depuis la Pharmacie Golf, jusqu’au pont de l’Emergence, en passant par le rond-point «Case-bi», ainsi que la route de Grand-Yoff qui va du collège Cardinal Hyacinthe Thiandoum, jusqu’au rond-point Liberté 6 et la route de Camp-Pénal, sans compter les deux voies de Sacré-Cœur, c’est une galère sans fin que vivent transporteurs et usagers.
En effet, si le BRT, un des projets phare du second mandat du Président Macky Sall, vise à réduire les embouteillages et faciliter les déplacements dans la capitale, en attendant sa mise en service, c’est un véritable calvaire que vivent les Dakarois qui empruntent les divers axes routiers de leurs trajets. Surtout en cette période marquée par un couvre-feu, instauré pour limiter la propagation de la maladie du Covid-19.
Une circulation infernale
En cette fin de journée du jeudi, alors que l’horloge affiche 19 heures 30 minutes, sur l’axe des deux voies de Sacré-Cœur, direction du rond-point Liberté 6, il est quasi impossible de rejoindre Grand-Yoff. Ici, à cette heure, la circulation est infernale. Depuis le rond-point JVC jusqu’au rond-point Liberté 6, la route principale est barrée sur ses deux tronçons. (…)
avec Voxpopuli.sn
