Le Collectif des éleveurs et maraîchers de Guédiawaye (CEM), installé dans l’ancienne bande des filaos de Sam Notaire, est au cœur d’un conflit ouvert mêlant accusations de gestion opaque, détournement et exclusions arbitraires. Le Journal L’Obs renseigne que le climat de méfiance s’est intensifié au sein des membres, qui dénoncent une trahison de la part de leurs propres représentants.
À en croire nos confrères, la zone en question, longtemps abandonnée et sujette à des occupations irrégulières, avait fait l’objet d’un programme d’aménagement soutenu par la mairie et l’État, dans le cadre du Plan d’aménagement du littoral (PUD). Le CEM, qui exploitait historiquement ce site, s’est vu attribuer 52 parcelles. Mais seuls 26 lots auraient effectivement été distribués, selon les plaignants. Le reste aurait été attribué à d’autres membres sans consultation ou aurait fait l’objet de spéculations foncières.
Ainsi, poursuit le journal, les membres lésés accusent le président du collectif et son adjoint de manœuvres opaques. Une plainte (n°199/2024) a été déposée à l’Ofnac et des saisines ont été adressées à la DSCOS, mais jusqu’ici restées sans suite.
