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Grève de la justice : Nicolas Ndiaye dénonce des ponctions salariales et craint une paralysie générale

La ponction sur les salaires des travailleurs de la justice a provoqué l’indignation de Nicolas Ndiaye, secrétaire général de la Ligue Démocratique (LD) et député à l’Assemblée nationale. Invité de l’émission “Jury du Dimanche” (JDD) sur Iradio ce 3 août, il a qualifié cette situation de “déplorable” et a fustigé la méthode du gouvernement face à la grève du Syndicat Unique des Travailleurs de la Justice (Sutjust).
 
Nicolas Ndiaye a clairement exprimé son désaccord avec la gestion gouvernementale de cette crise : « À mon avis, ce n’est pas une très bonne méthode et je ne peux pas condamner les grévistes. C’est pourquoi je pense qu’avant toute grève il y a des préavis à déposer. Je pense que des négociations auraient dû être entamées entre le pouvoir et les grévistes depuis très longtemps pour qu’une entente puisse s’installer, qu’ils puissent s’entendre. Parce que cette situation est déplorable », a-t-il dénoncé.
 
Le député a également insisté sur les conséquences concrètes de cette grève sur les citoyens, notamment le report d’audiences : « C’est-à-dire, en fait, c’est une injustice. Certains restent en prison parce que les greffiers sont en grève. À mon avis, c’est injuste de laisser certains en prison alors que ce n’est pas de leur faute. C’est pourquoi je pense que le pouvoir doit le plus rapidement possible chercher une solution par rapport à cet état de fait ».
 
L’invité du JDD a fait part de sa vive inquiétude quant à une possible multiplication des mouvements de grève à l’échelle nationale. « Je crains que non seulement la justice entre en grève, mais que beaucoup d’autres secteurs dans ce pays entrent en grève », a-t-il averti.
 
Selon Nicolas Ndiaye, le gouvernement a déjà “licencié 30 mille travailleurs” et continuera à le faire en n’honorant pas les contrats arrivant à terme. Il a dénoncé un “grand remplacement” de fonctionnaires par des partisans du pouvoir : « Quand ils interdisent tout nouveau contrat, ça veut donc dire que ceux dont les contrats arriveront à terme on ne va pas les remplacer. Alors qu’eux, dès qu’ils sont venus, ils ont fait signer beaucoup de contrats de leur partisans de telle sorte que c’est un grand remplacement qui est en train de se faire».
 
Parlant du mécontentement généralisé, il a ajouté : « Je crains que dans un an ou deux, tous les secteurs soient en grève parce que ce gouvernement ne sait pas s’y faire », a-t-il conclu.

PRESSAFRIK

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