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16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles : Les ambassadrices et les représentantes d’agences Onusiennes s’activent contre la violence numérique contre les femmes

Dans le cadre du lancement de la campagne mondiale des “16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles”, les femmes ambassadrices accréditées au Sénégal et les représentantes des agences du Système des Nations Unies ont lancé, ce 25 novembre 2025, un appel vibrant pour mettre fin à la violence numérique à l’égard des femmes et des filles. Cette campagne, qui se déroulera jusqu’au 10 décembre, porte cette année sur le thème “Tous UNiS pour mettre fin à la violence numérique à l’égard des femmes et des filles”.

Selon le communiqué publié à cette occasion, la violence numérique – incluant le harcèlement en ligne, la diffusion d’images non consenties, la désinformation sexiste, les menaces et l’usurpation d’identité – constitue une “entrave majeure à l’égalité, au développement et à la paix sociale”. Il précise que ces violences, souvent invisibilisées derrière les écrans, ont des impacts réels sur la santé mentale, la dignité et la sécurité des femmes et des filles, limitant leur participation à la vie publique, politique et économique.

Les chiffres sont alarmants : selon les Nations Unies, près de 60% des femmes connectées ont déjà subi une forme de harcèlement ou d’abus en ligne, et 90 à 95% des contenus “deepfake” non consentis ciblent des femmes. Au Sénégal, malgré des avancées législatives, la violence numérique touche particulièrement les femmes actives en ligne, les jeunes et les leaders d’opinion, souvent victimes d’intimidation ou de stigmatisation sur les réseaux sociaux.

Toutefois, les auteurs de ce communiqué restent optimistes quant à la possibilité de lutter contre ce fléau. Elles informent que des actions concrètes sont nécessaires pour endiguer cette violence, notamment : le renforcement des lois, la responsabilisation des plateformes numériques, l’accès à la justice pour les survivantes, l’éducation numérique inclusive, et la mobilisation des hommes et garçons pour déconstruire les normes sociales toxiques.

“La lutte contre la violence est une responsabilité collective”, soulignent-elles, réaffirmant leur solidarité avec les survivantes. Elles appellent ainsi la société sénégalaise entière – institutions, communautés, individus – à faire de la tolérance zéro à la violence numérique une réalité.

Rappelons que cette initiative, inscrite dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, se conclura le 10 décembre qui marque la Journée internationale des droits humains.

DAKARACTU

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