L’enquête tentaculaire autour de l’affaire Kocc Barma connaît un nouveau rebondissement. Selon Libération, la Division spéciale de cybersécurité (DSC) a procédé à l’arrestation d’un deuxième individu présenté comme un « correspondant » d’El Hadji Babacar Dioum, plus connu sous le pseudonyme de Kocc Barma, figure centrale d’un vaste réseau de diffusion de contenus intimes et de chantage numérique.
D’après les informations rapportées par Libération dans son édition de ce mardi 23 décembre, le mis en cause est soupçonné d’avoir transmis des vidéos à caractère intime au cerveau du réseau, en utilisant l’adresse électronique liée à la plateforme illicite. Un rôle clé dans la chaîne de diffusion, qui confirme l’existence d’un système structuré reposant sur des relais actifs et conscients.
Présenté au doyen des juges d’instruction, le suspect a été inculpé avant d’être placé sous le régime du contrôle judiciaire. Une décision qui, selon le quotidien, s’inscrit dans la stratégie judiciaire visant à faire la lumière sur l’ensemble des ramifications de cette affaire, désormais qualifiée comme l’un des plus grands scandales de cybercriminalité qu’ait connus le Sénégal.
Cette nouvelle arrestation n’est pas un acte isolé. Libération rappelle qu’un premier « correspondant » avait déjà été interpellé pour avoir partagé une vidéo intime mettant en cause son ex-compagne. Un précédent qui avait mis en évidence la facilité avec laquelle des contenus privés pouvaient être captés puis versés dans une machine de chantage redoutablement efficace.
Après avoir neutralisé les principaux commanditaires de ce dossier explosif, la DSC a clairement changé de braquet. Toujours selon Libération, les enquêteurs concentrent désormais leurs efforts sur l’identification systématique de toutes les personnes ayant alimenté la plateforme en données illicites. Objectif affiché : démanteler totalement le réseau, du sommet jusqu’aux exécutants de l’ombre.
DAKARACTU
