Au lendemain de l’adoption sans débat de la loi sur le parrainage à l’assemblée nationale, au cours du point de presse à son domicile sise au point E, le leader de Reewmi a dit, je cite « Notre République s’est effondrée. Nous ne pouvons plus recourir ni au pouvoir législatif ni au pouvoir judiciaire. Ils se sont prosternés devant le pouvoir exécutif. En conséquence, je demande à tous les leaders de l’opposition et ceux de la Société civile, comme un seul homme, que nous puissions prendre une initiative en direction de la Cedeao pour attaquer cette loi. Je donnerai les modalités et l’angle d’attaque qu’il faudra adopter. »
L’ancien maire de Thiès s’en est pris durement au président Macky Sall qu’il traite de « violeur constitutionnel ».
L’actuel président du conseil départemental de Thiès est largement revenu sur les conditions de son arrestation arguant que cela ne s’est pas fait de la meilleur des manières : « Quand le commissaire de la Médina a décidé de m’arrêter, j’ai demandé à Vieux Sandjiry de retourner m’attendre et que j’allais progresser seul vers l’Assemblée nationale. J’ai marché seul et j’ai été arrêté et mis dans la fourgonnette que ses éléments ont gazée jusqu’à ce que le chauffeur perde ses moyens. Il a été remplacé par un autre chauffeur”.
Une chose est sure, cette loi sur le parrainage est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique sénégalaise. Et avec cette bataille judiciaire que l’opposition va engager au plan international, le combat est loin d’être fini…
ALIOUNE ASSE SECK
