Santé et bien-être

La RDC annonce l’utilisation de quatre nouvelles molécules contre Ebola

Plus de 7 000 vaccins ont été acheminés pour lutter contre l’épidémie qui, selon le dernier bilan, a fait 61 morts dans l’est du pays.

Le bilan de la dixième épidémie de fièvre hémorragique Ebola en République démocratique du Congo (RDC) est monté à 61 morts, a annoncé, jeudi 23 août, le ministère congolais de la santé, qui annonce l’utilisation de quatre nouvelles molécules.

La direction générale de lutte contre la maladie enregistre 34 décès parmi les cas confirmés par des tests en laboratoire sur des prélèvements, et 27 parmi les cas probables. Ces derniers datent d’avant la déclaration de l’épidémie, le 1er août, dans la province du Nord-Kivu (est). Les autorités font état d’un total de 103 cas en date du 22 août (76 confirmés et les 27 probables).

« Le comité éthique a approuvé l’utilisation de quatre molécules thérapeutiques expérimentales supplémentaires, à savoir ZMapp, Remdesivir, Favipiravir et Regn3450-3471-3479 », indique le ministère de la santé. Ces nouvelles molécules viennent s’ajouter à une cinquième, le « mAb114 », utilisé depuis le 11 août. « Il a été administré à dix patients qui connaissent une évolution positive », note le ministère. Outre le traitement, 2 179 personnes ont été vaccinées dans la région de Beni. Plus de 7 000 vaccins ont été acheminés sur place, selon le ministère de la santé.

L’ambassadeur de l’Union européenne, Bart Ouvry, et des responsables de l’ONU et de l’ambassade de Belgique se sont rendus mercredi à Beni. Ils ont rencontré les équipes menant la riposte contre Ebola, avant de visiter le centre de traitement.

Le gouvernement congolais a tenu mercredi un conseil des ministres exclusivement consacré à l’épidémie. « Le budget de la riposte s’élève à 43 millions de dollars », soit 37 millions d’euros, indique le compte-rendu de cette réunion dirigée par le président Joseph Kabila. La dixième épidémie d’Ebola en RDC est localisée à la lisière de « deux provinces à forte densité de population », le Nord-Kivu et l’Ituri, et où « la grande mobilité de la population présente un grand défi de santé publique », s’est inquiété le conseil de ministre.

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