Sociétés et traditions

Yémen: pas de face-à-face entre gouvernement et rebelles à Genève

Aucun face-à-face n’est prévu entre le gouvernement et la rébellion au Yémen lors des consultations parrainées par l’ONU à partir de jeudi à Genève, où la question d’un échange de prisonniers sera probablement évoquée, ont déclaré dimanche des responsables yéménites.

Les Nations unies ont invité en Suisse pour des “consultations” le gouvernement yéménite, appuyé par l’Arabie saoudite, et les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, opposés dans un conflit meurtrier depuis 2015.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Khaled al-Yemani, a déclaré à l’AFP que les réunions ne donneraient “pas lieu à un face-à-face” et que leur évolution dépendrait “de la manière dont l’envoyé de l’ONU (Martin Griffiths) les mène avec les deux parties”.

“Les consultations seront indirectes, à moins que des progrès soient réalisées rapidement”, a confirmé Abdallah al-Olaïmi, membre de la délégation à Genève et chef de cabinet du président Abd Rabbo Mansour Hadi, exilé à Ryad.

A Washington, le département d’Etat, par la voix de sa porte-parole Heather Nauert, a apporté son “soutien total” à M. Griffiths, tout en appelant les parties en conflit à “s’engager de manière constructive et de bonne foi en faveur d’un Yémen sûr, stable et pacifique”.

Le gouvernement yéménite a déclaré ne pas attendre grand-chose des discussions de Genève, reprochant aux Houthis de refuser de faire des concessions.

“Nos attentes se limitent à la possibilité de progresser sur la question des prisonniers”, a dit M. Yemani. “Je crois possible d’obtenir la libération de détenus et je crois que l’autre partie y est également disposée”.

D’après une source gouvernementale yéménite, la délégation exigerait la libération de 5.000 prisonniers et les rebelles de 3.000 de leurs combattants.

En juillet, le gouvernement yéménite a présenté la libération de prisonniers comme une condition pour reprendre les négociations de paix.

Amnesty International avait craint que des violations dans certaines prisons constituent des crimes de guerre.

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