Les 47 migrants secourus il y a 13 jours par le navire de Sea-Watch ont débarqué jeudi en Italie, où l’ONG allemande, l’une des dernières engagées au large de la Libye et menacée de poursuites par le gouvernement populiste, a lancé un appel aux dons pour ses probables frais de justice à venir.
Escorté par près d’une demi-douzaine de vedettes des garde-côtes et de la police, le navire battant pavillon néerlandais a accosté en milieu de matinée dans le port de Catane, dans l’est de la Sicile.
Sur le port, des tentes de la Croix-Rouge étaient dressées pour l’accueil des migrants, qui se sont embrassés et ont pris des selfies à bord à l’arrivée du navire.
Après près de deux heures d’attente, les migrants ont pu descendre à terre, à commencer par les mineurs, sous les applaudissements de l’équipage. Le parquet de Catane a désigné un tuteur pour chacun de ces adolescents. Les adultes devaient pour leur part être conduits dans un centre d’identification et de premier accueil (hotspot) à Messine, plus au nord.
Mercredi, le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, avait annoncé un accord de répartition avec six pays européens: la France, le Portugal, l’Allemagne, Malte, le Luxembourg et la Roumanie. Jeudi, la Lituanie s’est aussi dit prête à accueillir jusqu’à cinq personnes, à condition qu’il ne s’agisse pas de “migrants économiques”.
Mercredi, le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, avait annoncé un accord de répartition avec six pays européens: la France, le Portugal, l’Allemagne, Malte, le Luxembourg et la Roumanie. Jeudi, la Lituanie s’est aussi dit prête à accueillir jusqu’à cinq personnes, à condition qu’il ne s’agisse pas de “migrants économiques”.