Politique

Venezuela: des militaires se soulèvent contre Maduro, confusion à Caracas

Quelques heures après le soulèvement d’un groupe de militaires vénézuéliens soutenant l’opposant Juan Guaido pour faire chuter le président Nicolas Maduro, la confusion régnait mardi à Caracas : le gouvernement assurait avoir la situation sous contrôle tandis que de violentes échauffourées se poursuivaient dans les rues.

“Votre heure a sonné. C’est votre dernière chance”, a mis en garde sur Twitter John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, à l’adresse du ministre de la Défense, Vladimir Padrino, du chef de la garde présidentielle Ivan Hernandez et du président de la Cour suprême, Maikel Moreno.

Quelques heures après le soulèvement d’un groupe de militaires vénézuéliens soutenant l’opposant Juan Guaido pour faire chuter le président Nicolas Maduro, la confusion régnait mardi à Caracas : le gouvernement assurait avoir la situation sous contrôle tandis que de violentes échauffourées se poursuivaient dans les rues.

Rues barrées, jets de pierres, nuages de gaz lacrymogènes: la situation était très tendue mardi après-midi à Caracas, a constaté l’AFP.

“Votre heure a sonné. C’est votre dernière chance”, a mis en garde sur Twitter John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, à l’adresse du ministre de la Défense, Vladimir Padrino, du chef de la garde présidentielle Ivan Hernandez et du président de la Cour suprême, Maikel Moreno.Martelant que les événements en cours n’étaient en aucun cas “un coup d’Etat”, il a réaffirmé que “toutes les options” étaient sur la table, sans donner d’autres précisions. Les Etats-Unis “se tiennent aux côtés du peuple vénézuélien”, avait assuré peu avant Donald Trump.

“A cette heure-ci, les putschistes sont vaincus et en train de fuir dans des ambassades”, a assuré pour sa part le numéro 2 du pouvoir vénézuélien, Diosdado Cabello sur Twitter.

Pratiquement au même moment, le Chili annonçait que l’opposant Leopoldo Lopez s’était réfugié dans son ambassade à Caracas avec sa famille. En début de journée, Lopez, qui était assigné à résidence depuis 2017, était apparu aux côté de Juan Guaido et des militaires insurgés. Il avait affirmé avoir été “libéré” par des soldats pro-Guaido.

Pour l’heure, on ne savait pas où se trouvait l’opposant Juan Guaido. De son côté, le président Maduro n’était pas apparu à la télévision ou en public mardi.

Dans la matinée, aux abords de la base militaire de La Carlota, de violents heurts avaient opposé les forces de l’ordre loyalistes à des milliers de manifestants pro-Guaido.

Un véhicule blindé a foncé sur un groupe de manifestants de l’opposition, laissant plusieurs personnes au sol, selon les images de la télévision locale. Par ailleurs, un militaire pro-Maduro a été blessé par balle, selon le gouvernement.

“C’est le moment! Les 24 Etats du pays se sont engagés sur le même chemin: il n’y a plus de retour en arrière. L’avenir nous appartient: le peuple et l’armée unis pour mettre fin à l’usurpation”, a déclaré Guaido sur Twitter.

Tandis que le ministre de la Défense du Venezuela, le général Vladimir Padrino, mettait en garde l’opposition contre un possible “bain de sang”, le représentant de Guaido à Washington Carlos Vecchio a appelé le peuple à “rester dans la rue”.

Depuis le 23 janvier, le Venezuela, confronté à la plus grave crise de son histoire avec une économie au ralenti, une monnaie naufragée et des pénuries, compte de fait deux “présidents”. D’un côté le député de centre droit Juan Guaido, reconnu comme président par intérim par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis, et de l’autre le chef de l’Etat en exercice, le socialiste Nicolas Maduro, soutenu par la Chine et la Russie.

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