Sociétés et traditions

Promotion et Propagation de l’homosexualité au Sénégal : une pure réalité

Allah swt a bien dit dans la sourate 26 « Al Chou’ara », aux versets 165 et 166 : “Allez-vous accomplir l’acte sexuel avec les mâles de ce monde ? Et vous délaissez les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous êtes plutôt un peuple de transgresseurs.”
“Et Lot quand il a dit à son peuple : vous livrez-vous à la turpitude alors que vous savez ? Allez-vous assouvir vos désirs avec des hommes au lieu des femmes ? Mais vous êtes plutôt un peuple d’ignorants”. Sourate Naml n°27 versets 54 et 55.
“Et Lot quand il a dit à son peuple : Allez-vous commettre une turpide concernant laquelle personne dans l’univers ne vous a précédé ? Certes vous assouvissez vos désirs charnels avec des hommes et pas avec des femmes. Mais vous êtes plutôt un peuple outrancier”. Sourate Al A’raf n°7 versets 80 et 81.
Tout cela pour montrer que l’homosexualité est un acte banni par l’islam, mais malheureusement de nos jours, elle tend à être de plus en plus visible dans le pays.
Il apparaît donc intéressant de voir les dessous de sa puissance de propagation et de promotion
En effet, les facteurs explicatifs de la propension croissante et visible à l’homosexualité au Sénégal peuvent être nombreux.
Le premier facteur explicatif de cette visibilité de la manifestation homosexuelle peut être celui de l’influence des productions médiatiques, surtout des médias étrangers. Ceux-ci irriguent le petit écran d’images fortes et brutales, alimentent le subconscient et l’imaginaire des téléspectateurs.
L’autre facteur explicatif peut être l’influence des occidentaux qui doivent quand même savoir qu’au Sénégal, les valeurs islamiques vont toujours prévaloir lorsqu’elles feront face « aux droits des homosexuels »
Le Sénégal n’est pas une nation indépendante certes car nous dépendons beaucoup des autres pays. D’ailleurs, le Sénégal reçoit beaucoup d’argents des occidentaux et cette aide revêt plusieurs formes ; elle peut être sous forme de projets de développement, de soutien budgétaire, de l’assistance technique, de fonds pour la recherche, des bourses, de l’aide alimentaire, des produits de bases, de la balance des paiements, de la formation militaire etc.
Ce qui est sûr donc, c’est que nous dépendons des pays développés pour survivre
Mais malheureusement, ces pays, en nous donnant de l’aide, en profitent souvent pour nous imposer leurs manières de faire et de vivre et nos dirigeants abdiquent souvent.
D’ailleurs, dans l’histoire de ce pays nous nous rappelons tous de l’histoire des neuf homosexuels condamnés à huit ans de prison mais qui avaient été par la suite libérés à cause des pressions internationales de la France et de l’Union européenne.
A l’époque, les ONG locales et internationales avaient exercé beaucoup de pression sur le gouvernement sénégalais. Quand la France a critiqué l’emprisonnement de ces homosexuels et la durée de la peine, personne n’avait contesté à ce moment là car non seulement le mandat du Sénégal au Conseil des droits de l’homme était en cours, mais il fallait préserver l’image du pays plus qu’autre chose. Pourtant, notre code pénal criminalise les actes contre nature.
En effet, l’homosexualité est pénalement réprimée au Sénégal en tant qu’attentat aux mœurs. L’homosexualité y est juridiquement définie comme un « acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ».
L’homosexualité est punie, au Sénégal, aux termes de l’article 319 du code pénal sénégalais1, alinéa 3, issu de la loi no 66-16 du 12 février 1966 : « sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, la peine maximale sera toujours prononcée ».
Mais à l’époque, il parait même qu’un haut magistrat sénégalais était pour l’abrogation de cette loi, mais a reconnu qu’aucun homme politique n’avait osé s’y prendre à cause des pressions religieuses et culturelles. Ce même magistrat voulait même l’adoption d’une politique qui s’abstenait de poursuivre les homosexuels, ce qui est vraiment incompréhensible
Ceci juste pour souligner qu’il faut savoir que la pression des Occidentaux sur nos dirigeants est une chose très réelle de même que l’hypocrisie de certains.
Lorsqu’un un magazine de la place avait aussi publié des photos d’un mariage homosexuel afin d’alerter les autorités sur la propagation de ce phénomène au Sénégal, la police avait arrêté et interrogé ces homosexuels identifiés, pour les relâcher ensuite au bout de quatre jours et sans inculpation d’ailleurs ! Et pourquoi ? Parce qu’ils avaient menacé de dénoncer tous les homosexuels qu’ils connaissaient dans les milieux gouvernementaux et judiciaires.
La Commission internationale des droits de l’homme pour les gays et les lesbiennes a exercé une pression pour la libération des détenus. Les organisations non-gouvernementales de défense des droits de l’homme avaient aussi exercé une forte pression, particulièrement, le Raddho, par la voix de son dirigeant qui avait même condamné cette détention, en la qualifiant comme contraire à la Constitution du Sénégal qui garantit la liberté individuelle et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par le Sénégal en 1981.
Une coalition d’ONG avait même publié un document à l’époque pour demander au gouvernement sénégalais de décriminaliser l’homosexualité. Ces ONG avaient tous demandé à l’abrogation de l’article 319 du Code pénal sénégalais.
Nous nous rappelons aussi d’une manifestation contre l’homosexualité, avec une foule de quelques centaines de personnes à la grande mosquée de Dakar, après la prière. Une manifestation qui s’était soldée par des arrestations et une bataille qui s’était poursuivie jusque dans l’enceinte de la mosquée. Une police nationale au sein d’un sanctuaire religieux pour empêcher une manifestation contre la propagation de l’homosexualité au Sénégal. Cela montre encore une fois les mains liées des dirigeants qui n’ont pas une parfaite maîtrise de ce phénomène jusqu’à ce que cela arrive à ce niveau.
Mais le réel problème est que, les dirigeants ont souvent peur de dire non aux Occidentaux, car ils ne veulent pas voir l’aide publique au développement diminuée ou interrompue.
Sans oublier aussi les lobbyings qui font aussi la promotion de l’homosexualité à travers n’importe quel moyen ; surtout par le biais d’importants financements
N’est-il pas alors temps de mettre le pays sur la voie du développement. Peut-être avec cela, nous n’en serions pas au point où nous aurions besoin d’aide pour que ces agences viennent nous imposer leur manière de vivre et de faire.
Il est à savoir donc que tant que nous ne devenons pas financièrement autonomes, nous serons toujours obligés d’accepter la politique des Occidentaux. Car, ce qui est sûr c’est que les lobbies homosexuels et leurs ONG-relais feront tout pour que les pays, tributaires de l’aide au développement, soient des succursales pour leurs lois pro-homosexuelles. Ce que l’on ne doit pas oublier cependant, c’est que notre pays a connu des Hommes qui se sont sacrifiés corps et âme pour cette religion, et pour ce pays et des hommes continuent d’ailleurs de le faire de nos jours.
Donc, si nous acceptons de céder face à la pression des Occidentaux, ou de ne pas essayer de stopper ou de ralentir ce phénomène qui se propage à grand pas dans notre pays, nous aurions trahi nos grands hommes religieux et vaillants guerriers.
Il appartiendra donc à l’Etat d’être vraiment conscient de ce fait, de prendre les mesures nécessaires et de poser les normes et les incriminations nécessaires à la défense des aspirations et de l’identité de la nation.
Par Sokhna Rama Guissé DIAGNE

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