Donald Trump à l’ONU, acte III: le président américain retrouve mardi matin la célèbre tribune mondiale où il est très attendu sur le dossier iranien, source de très vives tensions.
Une ombre planera sur son discours: la menace d’une procédure de destitution agitée par l’opposition démocrate après les révélations sur les pressions qu’il aurait exercées sur l’Ukraine pour nuire à son potentiel rival démocrate Joe Biden.
“Les Etats-Unis ne cherchent le conflit avec aucun pays. Nous voulons la paix, la coopération et une relation productive avec tout le monde”, devait-il déclarer, selon des extraits diffusés par la Maison Blanche.
“Mais je défendrai toujours les intérêts de l’Amérique”, devait-il ajouter.
Depuis les attaques du 14 septembre contre deux installations pétrolières saoudiennes, attribuées par les Occidentaux à la République islamique, Donald Trump se montre tour à tour menaçant et apôtre de la “retenue”.
“Beaucoup de choses se passent concernant l’Iran, beaucoup plus que ce que les journalistes en savent”, a-t-il lancé lundi, énigmatique, alimentant les spéculations sur une possible initiative, voire une rencontre historique avec son homologue iranien Hassan Rohani.
Le président américain, qui a pris la parole à l’Assemblée générale des Nations unies juste après l’un de ses admirateurs déclarés, le Brésilien Jair Bolsonaro, aura probablement aussi à coeur de parler à sa base électorale, à quelque 400 jours du prochain scrutin présidentiel.
Le milliardaire républicain a promis de parler des “énormes succès” des Etats-Unis et de la santé “fantastique” de l’économie américaine.