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REVUE DE LA PRESSE: L’AFFAIRE DES TALIBÉS VICTIMES DE MALTRAITANCE EN EXERGUE

Les faits de société ont le vent en poupe dans les journaux parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS), à l’image du Quotidien qui relate les derniers développements d’une affaire de maltraitance d’enfants pensionnaires d’une école coranique du département de Louga (nord).


’’Le maître coranique enchaîné’’ est le titre à la Une du journal du groupe Avenir communication. Un jeu de mots mis en avant sans doute pour évoquer le placement sous mandat de dépôt de l’enseignant, une sorte de retour de bâton pour ce responsable d’un daraa (école coranique) de Ndiagne, une commune rurale du département de Louga, dans le nord du pays.


L’histoire a été révélée au grand public le week-end. Il s’agit notamment d’une affaire de maltraitance de talibés, des apprenants d’une école coranique ayant débouché sur l’arrestation de l’auteur présumé, un maître coranique, ainsi que d’autres personnes.


’’Le maître coranique, un menuisier métallique et des parents des enfants victimes de traitements dégradants ont été envoyés à la maison d’arrêt et de correction de Louga. Ils seront jugés mercredi’’, fait savoir Le Quotidien.


S’intéressant à cette affaire, ‘’Source A’’ fait des ‘’révélations inédites’’, en indiquant par exemple que ’’ce sont les parents qui sont allés voir le maître coranique pour se plaindre des attitudes délictuelles de leurs mômes’’.


‘’Ils ont ensuite dit au maître coranique qu’ils étaient prêts à casquer les sous permettant l’acquisition des chaînes et des menottes pour que leurs enfants soient intimidés et ne soient plus tentés de fuguer’’, raconte le journal.


Des faits sans doute graves pour le Parquet au point que le maître coranique soit inculpé pour ’’mise en danger de la vie d’autrui et maltraitance d’enfants de moins de 15 ans’’ de même que les autres personnes citées dans cette affaire et qui sont poursuivies pour ’’complicité’’, laisse entendre la publication.


L’Observateur propose à ses lecteurs un retour sur les faits et une plus grande connaissance avec les enfants ayant été victimes de cette maltraitance, affichant à sa Une : ‘’Ndiagne, les visages de l’horreur’’.


‘’Voué aux gémonies par des associations de défense des droits de l’enfants qui le crayonnent comme un monstre, soutenu par ses collègues qui continuent de vanter sa droiture et sa maîtrise du Coran, le maître coranique fait l’unanimité au sein de sa famille. Ses proches jurant qu’il est incapable de faire du mal à une mouche’’, fait remarquer le journal du groupe Futurs médias (GFM).


Le sujet relatif aux violences basées sur le genre occupe également une place de choix à travers la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.


Un phénomène que le journal Enquête pointe du doigt, n’hésitant pas par exemple à évoquer ’’Les chiffres effrayants du viol’’.


‘’L’année 2019 a été particulièrement marquée par des cas de viol souvent suivis de meurtre. 9245 cas d’agression sur des femmes, dont 1206 portant sur des violences sexuelles ont été recensés depuis le début de l’année par six Boutiques du droit de l’Association des juristes sénégalaises’’, révèle le journal.


La publication rappelle au passage que la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a coïncidé avec le lancement à Dakar de la campagne ‘’16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles’’, prétexte pour les acteurs pour demander l’accélération du processus de ’’criminalisation’’ du viol.


Pendant ce temps, Sud Quotidien accorde une place de choix à l’actualité éducative en analysant l’application du décret relatif à l’orientation des nouveaux bacheliers sénégalais.


Le journal estime notamment que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, n’est pas en phase avec les dispositions prises dans le décret relatif à l’orientation et à l’inscription des bacheliers dans les universités publiques et dans les établissements publics d’enseignement supérieur.


’’Le dispatching via la plateforme Campusen prive les jeunes bacheliers sénégalais du droit de bénéficier d’une meilleure orientation en rapport avec leurs aspirations. En réalité, la plateforme ne donne qu’un choix et un seul à chaque candidat quels que soient ses résultats. Cela est en nette contradiction avec l’article 7 du décret qui stipule que +les bacheliers sélectionnés sur plusieurs filières ont un délai de huit jours à compter de la date de publication des listes pour faire leur option+’’, commente le quotidien du groupe Sud Communication.


Pendant ce temps, Le Soleil entretient ses lecteurs de la clôture par le chef de l’Etat, lundi à Dakar, du Forum Gallien un cadre d’échanges sur le thème de la santé. Dans des propos relayés par le quotidien national, Macky Sall a réaffirmé son plaidoyer pour que le continent africain puisse disposer d’un système de production de médicaments.

Source: APS

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