Dans le récent classement FIFA 2019 le Sénégal occupe la première place en Afrique devant : la Tunisie, le Nigéria, l’Algérie, le Maroc, le Ghana, l’Egypte, et le Cameroun. De grands pays de football qui ont eu à remporter au moins une fois la Coupe d’Afrique des nations.
L’équipe nationale du Sénégal n’est-elle pas l’arbre qui cache la forêt ? Car comment comprendre le fait que les clubs sénégalais n’arrivent plus à se qualifier ne serait-ce que pour les phases de groupes dans les différentes compétitions continentales à savoir la coupe CAF et la Ligue des Champions Africaines depuis 2004 avec la Jeanne D’Arc de Dakar ?
L’ancien international Daour GAYE disait : «le Football sénégalais est dans une situation de précarité telle que, seule, l’introduction du professionnalisme peut aider à renverser la tendance ».
Mais l’on constate que cette introduction du professionnalisme dans le football local sénégalais en 2008 n’a rien changé en la situation. Car nos clubs se font régulièrement éliminer par des équipes guinéennes, maliennes, marocaines et même béninoises…
En plus on assiste à un exode anarchique des joueurs sénégalais dans les pays de la sous-région à la recherche de meilleures conditions de vie car ils vivent des situations inimaginables. Rajoutez à cela ils sont pour la plupart des soutiens de famille.
Pour véritablement relever le niveau du football Sénégalais il faudrait que les clubs trouvent les voies et moyens pour veiller à la bonne formation des jeunes qui doivent assurer la relève comme le font certains centres formation (Diambars, Génération Foot, Dakar Sacré Cœur etc ). Mais l’Etat doit aussi les accompagner en leur octroyant des subventions comme on le fait dans des pays comme la Côte D’Ivoire où les clubs sont subventionnés à hauteur de 70 millions avant les débuts de championnat.
Quand en est-il pour le Sénégal ?
Alioune Assé Seck
