Ce mardi 31 décembre, le chef de l’Etat, Macky Sall, va sacrifier à la traditionnelle adresse à la nation à l’occasion de la fin de l’année 2019. Un exercice républicain à la suite duquel, Macky Sall fera face à une partie de la presse pour passer au peigne fin les différents points de l’actualité nationale et internationale.
Mais, ce discours est attendu dans un contexte où le pays baigne dans un climat social plutôt tendu. Et pour cause, il faut d’abord noter que le prix de l’électricité, a connu une hausse au moment où l’on parle de tensions de trésorerie.
Quid de la crise de l’eau ? Même si la société française, Suez, et l’Etat du Sénégal ont officialisé, ce lundi, leur contrat d’affermage pour la gestion et l’exploitation de l’eau, mais les Sénégalais continuent de réclamer un service de qualité.
L’école sénégalaise elle, est sur une bombe à retardement. En effet, des mouvements d’humeurs sont annoncés dans le supérieur et le moyen-secondaire tout au début de l’année 2020. Pour l’agriculture, le chef de l’Etat devrait se prononcer sur le scandale autour d’un détournement présumé de semences qui pollue l’atmosphère, depuis quelques jours, notamment au sommet de l’Etat.
A signaler également que d’autres questions relatives à l’émigration clandestine, à la situation des pêcheurs, mais aussi aux cas de meurtres préoccupent les compatriotes.
Sur le plan politique, Macky Sall est attendu sur la lancinante et chaude question du troisième mandat, surtout au cours de son face-à-face avec les journalistes à l’issue de son message à la nation. Quoi qu’il en soit, ce sujet «tabou» a déjà fait des victimes au sein du parti présidentiel. Sory Kaba et Moustapha Diakhaté ont été respectivement limogés de leurs fonctions de Directeur des Sénégalais de l’extérieur et ministre-conseiller, pour avoir donné leur point de vue sur cette position.
Avec Seneweb
