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Washington sanctionne Maduro et le ministère iranien de la Défense

Donald Trump a signé un décret qui « gèle les avoirs et intérêts aux États-Unis de ceux qui contribuent à fournir, vendre ou transférer des armes conventionnelles à la République islamique d’Iran », selon un communiqué du président américain.

« Le régime iranien a menti continuellement » au sujet de ses intentions nucléaires « et interdit l’accès aux inspecteurs internationaux », a estimé le milliardaire républicain, justifiant une fois de plus son retrait de l’accord international de 2015 dans lequel Téhéran s’engageait à ne pas se doter de l’arme atomique.

« Mon gouvernement utilisera tous les moyens à sa disposition pour bloquer les ambitions iraniennes en matière d’armes nucléaires, balistiques et conventionnelles », a-t-il assuré.

« Nos mesures aujourd’hui sont un avertissement qui doit être entendu par le monde entier », a lancé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo devant la presse.

C’est au titre de ce nouveau décret que le président vénézuélien, jugé illégitime par les États-Unis, est visé.

« Depuis près de deux ans, des responsables corrompus à Téhéran travaillent avec le régime illégitime au Venezuela pour contourner l’embargo de l’ONU sur les armes », a expliqué Mike Pompeo.

De la même manière, le département d’État a sanctionné le ministère iranien de la Défense et deux de ses organisations chargées de la logistique des forces armées et des industries militaires.

Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, présent à la même conférence de presse à Washington, a également annoncé des mesures contre six personnes et trois entités liées à l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA). Et le département du Commerce a ajouté cinq personnes liées à l’OIEA à sa liste noire des restrictions concernant les exportations d’armes.

L’essentiel des personnes et entités visées lundi étaient en fait déjà sur d’autres listes noires américaines, et les annonces apparaissent donc essentiellement symboliques.

Mike Pompeo a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche que « toutes les sanctions de l’ONU contre la République islamique d’Iran auparavant levées » étaient de « retour ». Mais le reste des grandes puissances, y compris les alliés américains des États-Unis, contestent cette analyse et estiment que la manœuvre de Washington est sans effet juridique.

« Le pays qui est isolé aujourd’hui, ce ne sont pas les États-Unis, mais l’Iran », a toutefois estimé le secrétaire d’État.

« Nous attendons fermement du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils appliquent ces sanctions », a-t-il insisté.

avec Lapresse.ca

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