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Coronavirus: Fischer “plutôt optimiste” sur la vaccination en France

PARIS (Reuters) – Alain Fischer, chargé de conseiller le gouvernement sur la campagne de vaccination contre le COVID-19 en France, s’est déclaré mercredi “plutôt optimiste” sur sa réussite tout en jugeant “absolument légitime” qu’une partie de la population se pose des questions.

“J’essaie d’être raisonnable, déterminé et plutôt optimiste”, a déclaré cet immunologue sur France Inter.

“Il y a des raisons d’espérer” dans la réussite de cette campagne de vaccination, a-t-il ajouté.

“Je pense que chacun est conscient du fait que la maladie existe, ce n’est pas comme pour d’autres vaccins où les maladies heureusement grâce aux vaccins ont disparu”, a poursuivi Alain Fischer, nommé début décembre président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale auprès du ministère de la Santé.

“La vaccination va se faire de manière progressive donc (…) petit à petit, on peut penser que les personnes préalablement vaccinées seront d’une certaine façon les ambassadeurs de la vaccination. A l’évidence, les médecins généralistes joueront un rôle essentiel ainsi que d’autres soignants, les pharmaciens, qui sont des personnes de confiance pour les usagers de la santé”, a-t-il poursuivi.

“Ce sont des éléments qui poussent à penser qu’on peut y arriver.”

Alors que le Premier ministre Jean Castex doit présenter dans la journée à l’Assemblée nationale la stratégie vaccinale en France, le gouvernement a prévu de vacciner dans un premier temps les personnes âgées en Ehpad et une partie du personnel de santé, puis les publics fragiles et enfin le reste de la population, l’objectif étant d’atteindre 15 millions de personnes vaccinées d’ici l’été.

Aucun vaccin n’est pour l’instant autorisé en Europe mais l’Agence européenne des médicaments (EMA) a prévu une réunion exceptionnelle le 21 décembre pour débattre du vaccin Pfizer-BioNTech, qui pourrait ainsi être autorisé avant Noël.

Le début de la vaccination en France commencerait ainsi dans les jours suivants, de manière coordonnée avec les autres pays européens.

Alain Fischer a jugé que l’Union européenne n’était pas en retard, bien que le Royaume-Uni et les Etats-Unis aient déjà lancé leurs campagnes de vaccination avec le vaccin de Pfizer.

“Il y a la nécessité de la rigueur, pour moi c’est l’élément essentiel, c’est d’assurer que ces vaccins, le jour où on pourra commencer à les administrer à nos concitoyens, ils aient été validés comme raisonnablement sûrs et efficaces, autrement dit, que ce qu’on appelle la balance entre les bénéfices et les risques (…) est extrêmement favorable”, a-t-il déclaré.

“On n’est pas à quelques jours près”, a ajouté le “M. Vaccin” du gouvernement, selon lequel il est néanmoins “absolument légitime qu’on se pose des questions (…) face à une situation nouvelle, maladie nouvelle, vaccin nouveau”.

avec REUTERS

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