“Je suis acteur, je ne vais pas assister à cela en téléspectateur (…) Il aurait fallu demander les avis des populations, même par le biais d’un référendum. Il est inacceptable de songer que la ville de Dakar soit supprimée”, a soutenu le député et chef coutumier, cité par Tribune.
“Dans cette histoire de suppression de villes, la personne la plus à plaindre est le porteur du seau (le ministre des Collectivités territoriales). Mise sous la gestion d’une délégation spéciale, Sangalkam (une commune que dirige le ministre des Collectivités territoriales) avait opposé une résistance qui avait abouti à la mort de Malick Ba”, rappelle le même journal.
L’ancien ministre de l’Intérieur aurait refusé de parler à un émissaire du chef de l’Etat et aurait boudé les travaux du comité de pilotage en raison d’une audience accordée par le chef de l’Etat au général Mamadou Niang, l’un des facilitateurs de la concertation nationale. “Cette audience aurait déplu et suscité une grande frustration chez le président Sagna, qui n’a pas caché sa désapprobation”, lit-on dans L’Observateur.
Accusé par des proches de Léopold Sédar Senghor de vouloir diriger un coup d’Etat, Mamadou Dia, chef du gouvernement sénégalais à cette époque-là, avait été arrêté. Victime de “son fétichisme de l’amitié envers Léopold Sédar Senghor”, il restera en prison pendant douze ans.