Le Premier ministre britannique a redit, ce dimanche 3 janvier, son opposition à la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, ardemment souhaité par la cheffe du gouvernement écossais, qui veut que l’Écosse, une fois indépendante, rejoigne l’Union européenne.
« D’après mon expérience, les référendums dans ce pays ne sont pas des événements particulièrement joyeux », a déclaré Boris Johnson sur la BBC, allusion aux profondes divisions provoquées par le référendum sur le Brexit en 2016, gagné à 52% par le camp du « Leave ».
En 1975, les Britanniques avaient été consultés sur le maintien de leur pays dans la CEE. Quarante-et-un ans de distance semble « un bon écart », a estimé Boris Johnson. Pour le dirigeant conservateur, les référendums ne devraient être autorisés « qu’une fois par génération ».
La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a dit samedi 2 janvier espérer que l’Écosse gagne son indépendance et puisse « rejoindre » l’Union européenne, soulignant que le Brexit était fait contre la volonté écossais..
Si les Britanniques, dans leur ensemble, avaient voté à 51,9% pour le Brexit en 2016, les Écossais s’étaient eux opposés à 62% à la sortie de l’Union européenne.
avec RFI.FR