Les forces armées ont arrêté la cheffe « de facto » du gouvernement birman, Aung San Suu Kyi, a indiqué ce lundi 1er février le porte-parole de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). L’armée a, dans la foulée, annoncé l’état d’urgence dans le pays pour une durée d’un an au terme duquel elle promet de nouvelles élections et un transfert de pouvoir. Aung San Suu Kyi a exhorté la population à « ne pas accepter le coup d’État ».
Il y a encore peu d’images de cette nuit birmane, et pour cause. Dès 3 heures, heure locale, ce lundi matin, le réseau internet s’effondre : 75% des niveaux ordinaires, puis c’est le black-out, notamment dans la capitale. Les réseaux de téléphonie mobile sont également partiellement interrompus. Le soulèvement militaire a commencé.
RFI