Ousmane Sonko, député et candidat à l’élection présidentielle de 2019, est accusé de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ par Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Sacré-Cœur, à Dakar.
Il est également poursuivi en justice pour ‘’trouble à l’ordre public’’ et ‘’participation à une manifestation non autorisée’’. Inspecteur des impôts et domaines, il a été radié en 2016 de la fonction publique par le président de la République, Macky Sall, pour non-respect de l’obligation de discrétion professionnelle.
‘’Frustrés de ne pas accéder aux ressources pétrolières et gazières du Sénégal, frustrés de ne pas voir l’Etat accéder à leurs demandes illégitimes’’, certains groupes ‘’nourrissent le plan de déstabiliser [le] pays’’, a affirmé l’allié politique de Macky Sall.
Farouche opposant de ce dernier, il a rejoint la mouvance présidentielle en novembre dernier en se faisant nommer à la présidence du CESE à la surprise de nombreux observateurs de la politique sénégalaise, en remplacement de l’ancienne Première ministre Aminata Touré, tombée en disgrâce.