Le Sénégal, à l’instar des autres pays du monde, a célébré jeudi la journée mondiale du rein. A l’occasion, le chef du service de néphrologie de l’hôpital Dalal Jamm, Pr Abdou Niang, a fait l’état sur la situation de la maladie rénale. A l’en croire, 5% de la population sénégalaise soit 750 000 personnes souffrent de cette maladie.
Si cette maladie est devenue un réel fardeau pour les Sénégalais, c’est dû au caractère exorbitant des coûts de dialyse, surtout dans le volet « Prise en charge. C’est ce qu’a fait savoir Pr Abdou Niang qui a informé qu’il existe deux types d’insuffisances rénales. « Il y a l’insuffisance rénale aigu qui est un arrêté brutal, mais réversible de la fonction rénale. Il y a enfin l’insuffisance rénale chronique qui est l’incapacité définitive du rein à assurer sa fonction », a-t-il expliqué.
Abordant le volet prévention de la maladie qui se manifeste par l’incapacité du rein à assurer ses fonctions rénales, le spécialiste a recommandé une bonne hygiène alimentaire. « Une alimentation saine permet d’éviter le surpoids. Cette alimentation doit contenir moins de sel, d’huile et de sucre possible. Il faut faire un exercice physique de 30 mn par jour, mais surtout contrôler régulièrement les taux de sucre dans son sang, contrôler la pression artérielle de façon régulière au maximum tous les 3 à 6 mois », a-t-il préconisé.
PRESSAFRIK
