International

À Londres, un «Tribunal ouïghour» examine les persécutions contre la minorité au Xinjiang

« Il s’agit d’un tribunal public, explique Hamid Sabi, avocat en droit international et conseiller du « Tribunal ouïghour », au micro de Heike Schmidt, du service International de RFI. Il n’a pas de véritable pouvoir juridique, mais il s’agit toutefois d’une vraie procédure légale. Les neuf membres du jury sont indépendants. Ce ne sont pas des militants, ils sont impartiaux. Ils ne soutiennent ni ne condamnent la Chine. Nous avons collecté des preuves de toutes sortes de sources, y compris celles en faveur de la Chine. »

Le vice-président du « Tribunal » Nick Vetch s’est refusé à tout commentaire au sujet des attaques de Pékin contre cette démarche. Il a promis que son travail serait « impartial », fondé sur des témoignages recueillis cette semaine et en septembre et sur des « milliers de pages » de documents déjà accumulées. Il se fondera « sur des preuves, rien que des preuves », a-t-il déclaré à l’AFP.

« J’ai sollicité le gouvernement chinois à de nombreuses reprises pour qu’il complète nos preuves par les siennes, mais nous n’avons reçu aucune réponse, confie Hamid Sabi. Le gouvernement chinois s’est contenté de condamner notre procès comme étant “illégal” et une “provocation”. »

RFI

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