L’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn a été mise en examen vendredi pour « mise en danger de la vie d’autrui » à l’issue de son audition par des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), qui enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, a-t-on appris du parquet général de la CJR. Agnès Buzyn, première personnalité à être mise en cause dans ce vaste dossier, a par ailleurs été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour «abstention volontaire de combattre un sinistre», a précisé la même source.
L’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn a été mise en examen par la Cour de justice de la République (CJR) vendredi pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans le cadre de la gestion gouvernementale de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, a-t-on appris auprès du parquet général. Elle a été également placée sous le statut de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre ».
L’ancienne ministre a été entendue pendant plusieurs heures. Agnès Buzyn avait démissionné en février 2020 pour se consacrer à la campagne des municipales à Paris et avait été remplacée par Olivier Véran, également concerné par cette enquête lancée en juillet 2020 par la CJR à la suite du dépôt de dizaines de plaintes. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe et le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sont eux aussi visés.
Le statut de « témoin assisté », propre au droit français, est un statut hybride à mi-chemin entre le témoin classique et le mis en examen.
Des perquisitions avaient été menées en octobre dernier dans le cadre de cette enquête.
(Avec agences) et RFI