Les évêques de France, réunis à Lourdes, ont décidé ce vendredi 5 novembre de «reconnaître la responsabilité institutionnelle de l’Église» dans les agressions sexuelles subies par des milliers de victimes et la «dimension systémique» de ces crimes, a annoncé vendredi leur représentant, Mgr Éric de Moulins-Beaufort.
Ces actes pédocriminels, dont l’ampleur a été mise au jour par un récent rapport d’une commission indépendante, «ont été rendus possibles par un contexte général, des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l’Église», a déclaré le président de la Conférence des évêques (CEF) français. «Cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation», a-t-il ajouté.
RFI