Le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye n’apprécie pas le retard de la publication des rapports, estimant qu’il ne « sert à rien sortir des rapports au-delà des délais requis », lors d’une rencontre tenue jeudi à Dakar.
« Nous ferons tout pour remettre, au plus tard, au mois de mars, le rapport public de la Cour des comptes au Président de la République, Macky Sall », a-t-il notamment dit, ajoutant qu’il ne « sert à rien sortir des rapports au-delà des délais requis ».
Mamadou Faye a rappelé que c’est un engagement qu’il avait pris depuis son installation à la tête de la Cour des comptes du Sénégal en mars 2018. « Nous vous devons les rapports de 2018, 2019, 2020 », a-t-il reconnu, avouant que la Cour des comptes « accuse effectivement trop de retard » dans ses rapports.
Il assure que « le rapport 2018 est déjà prêt » et est sur sa table, alors que celui « de 2019 est en impression ».
« Pour le rapport de 2020, les chambres vont bientôt se réunir pour l’adoption du rapport provisoire », a-t-il signalé.
Mamadou Faye a expliqué que les retards notés dans la publication du rapport public sont liés « aux insertions des rapports particuliers », issus des contrôles que la Cour des comptes mène aux niveaux des collectivités territoriales.
Il a indiqué qu’au-delà de la production et de la remise du rapport général public, il y a un troisième rapport, qui est celui réservé aux activités et qui permet de mesurer exactement le volume de travail abattu par la Cour des comptes.
Il s’exprimait jeudi à la cérémonie de lancement du jumelage entre les Cours des comptes du Sénégal et de la France qui a vu la présence de l’ambassadrice, cheffe de la délégation de l’Union européenne, Irène Mingasson, et du premier président de la Cour des comptes de France, Pierre Moscovici.
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