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«Assises des médias» : le CDEPS boude la rencontre

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) ne participera pas aux «Assises des médias», organisées par le SYNPICS (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal) ce jeudi 13 janvier 2022. Pour cause, le patronat n’a reçu son invitation que trois (3) jours avant cette importante manifestation, c’est-à-dire le lundi 11 janvier. « C’est pour le moins inélégant vis-à-vis d’un partenaire important dans le secteur de la presse », estime le président du CDEPS, dans un communiqué. 

« Notre participation à une telle manifestation nécessite une réflexion sérieuse des membres du patronat de la presse sénégalaise que le temps imparti ne nous permet pas de consulter », précise le CDEPS, d’emblée.

Il rappelle que : « Dans le passé, la collaboration entre tous les acteurs avait abouti de mettre en place un cadre de concertation, la Coordination des Associations de Presse (CAP). C’est cette structure qui a notamment permis l’adoption du Code de la presse ».

Soulignant que : « La CAP, consciente des problèmes de la presse depuis plusieurs décennies, avait préconisé de tenir les «Assises de la presse», avec tous les acteurs des médias, les partis politiques, les organisations de la société civile, les syndicats des travailleurs et toutes les organisations patronales ».

Pour le CDEPS, « La presse est un secteur clef dans le renforcement de la démocratie et de la paix sociale. C’est donc l’affaire de tous les citoyens, de tous les acteurs publics ». 

A en croire, Mamadou Ibra Kane, la crise structurelle, économique et sociale, qui sévit aujourd’hui, dans le secteur des médias, risque de dévoyer la presse.

M. Kane revient sur l’importance des «Assises de la presse». Selon lui, «  Avec la participation de tous les secteurs de la vie politique, économique et sociale, les Assises de la presse, pourraient alors susciter un élan national pour une presse libre et indépendante, gage d’une démocratie plurielle et d’une stabilité sociale ».

Pour cela, poursuit-il, « l’environnement juridique des médias devrait être revisité, avec notamment un Code de la presse moins liberticide, la création des conditions économiques pour des entreprises de presse viables, libérées des pesanteurs de toutes sortes, au service exclusif des citoyens et de la nation ».

« Le patronat de la presse marque toute son adhésion à une telle initiative non sectaire des «Assises de la presse», dans le cadre de la Coordination des Associations de Presse (CAP) », informe la même source.

PRESSAFRIK

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