Au quatrième jour de l’opération militaire, la question des pourparlers sur un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine semble prendre forme, l’armée russe bloquant de plus en plus de villes. De nouvelles sanctions antirusses s’étendent désormais au Président russe et à ses ministres, ainsi qu’à de grandes banques exclues du système SWIFT.
Des négociations russo-ukrainiennes sur un cessez-le-feu pourraient se tenir prochainement, le porte-parole de Volodymyr Zelensky ayant précisé dans la soirée du 26 février que les parties étaient en contact pour en organiser. Cette annonce fait suite à la déclaration du Kremlin de la disponibilité de Vladimir Poutine à envoyer une délégation à Kiev dans ce but.
Alors que l’armée russe a déclaré avoir détruit plus de 970 infrastructures militaires ukrainiennes depuis le début de l’opération, la situation reste critique au Donbasscompte tenu des tirs qui continuent.
Une forte explosion qui s’est produite le 26 février sur la base de pétrole de la ville de Rovenki a été causée par le tir d’un système ukrainien de missile Totchka, rapporte la République de Lougansk.
Les restrictions antirusses ne cessent d’affluer, le troisième paquet de sanctions vise le Président russe et de nombreux ministres, dont Sergueï Lavrov, Sergueï Choïgou et Mikhaïl Michoustine, et touche les secteurs financier, énergétique, technologique et celui des transports. Il porte également sur les modalités de délivrance de visas et sur l’exclusion de plusieurs banques russes du systéme SWIFT.
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