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Les travailleurs de justice rassurent que leur grève n’a aucun lien avec la politique

L’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) a précisé à l’attention de la communauté nationale et internationale, que la grève qu’elle est en train de mener n’est ni de près, ni de loin liée à la politique, dans un communiqué parvenu à PressAfrik.

L’union dit avoir remarqué qu’une “campagne abjecte de désinformation, de manipulation et de diabolisation savamment entretenue par des personnes de mauvaise foi, la présente comme un syndicat pro opposition pour justifier la grève”. « C’est une fausse information et un manque de respect par rapport à la liberté d’opinion de nos membres qui sont de toutes obédiences», regrettent les syndicalistes. 

L’UNTJ rappelle aux autorités que si l’énergie consacrée à vouloir contrecarrer cette grève était mise à profit pour la recherche véritable de solutions, cette étape aurait certainement été dépassée il y a fort longtemps. 

Afin que nul n’en ignore, l’UNTJ rappelle les contours de cette grève qui n’a pour seul motif qu’une nette “amélioration des conditions sociales et professionnelles des travailleurs pour la stabilité du secteur public de la justice”. Il s’agit de l’élaboration de la plateforme revendicative.

En effet, le 22 novembre 2022, une lettre a été adressée au garde des sceaux pour une demande d’audience à laquelle l’autorité n’a jamais répondu. Le 07 février 2023, dépôt d’un préavis de grève avec la plateforme revendicative jointe, aucun appel au dialogue sinon une lettre évasive du SG reçue la veille de l’expiration du préavis  Du 08 au 12 mars 2023 semaine de consultation et de mobilisation de la base depuis le 13 mars 2023 déclenchement du premier plan d’action de l’UNTJ.

Selon l’union, il ressort clairement de ce qui précède qu’il y a au moins cinq mois entre le premier acte posé et le déclenchement de la grève. Et, en lieu et place de discussions sérieuses, c’est le recours aux menaces et à l’intimidation avec la prise d’une circulaire qui sonne comme une déclaration de guerre qu’à autre chose.

Dans cette lettre circulaire du garde des sceaux en date du 03 avril 2023, il tenterait de faire coïncider le début de la grève au 16 mars 2023. À tort ou à raison, une telle attitude de la chancellerie démontre soit une méprise coupable, conséquence de sa déconnexion des réalités de son ministère, soit une volonté sournoise de nous mettre en mal avec l’opinion publique et/ou les plus hautes 
autorités étatiques.

«Nous informons que cette circulaire ordonnant illégalement le recours abusif aux greffiers ad hoc a fini par remobiliser les travailleurs et, par conséquent, grossir les rangs des grévistes. Nous accueillons nos camarades du SYTJUST à bras ouverts, car un tort fait à un seul d’entre nous est dirigé contre toute la corporation quelle que soit notre appartenance syndicale», déclarent les grévistes. 

Ces vielles méthodes, d’après eux, n’ont jamais prospéré et ne prospéreront jamais face à la détermi nation sans faille des travailleurs de la justice. « Nous saisissons cette occasion pour remercier toutes les bonnes volontés de la 
société civile mais aussi de la grande famille judiciaire (bâtonnat, magistrats et administrateurs de greffe) qui œuvrent pour une sortie de crise. Il en est de même pour notre centrale syndicale la CNTS/FC. Notre détermination reste intacte car le combat que nous menons pour notre dignité n’a pas de prix », promettent-ils.

PRESSAFRIK

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