La mésaventure du printemps arabe dans les pays comme la Tunisie, l’Egypte et la Libye, a servi de leçon aux dirigeants Syriens. Dans tous ces pays où il y a eu une « révolution », il y a une instabilité à tel enseigne que les populations commencent à regretter la chute des régimes passés. Et c’est tout le temps la même méthode : les USA et leurs alliés Européens, au nom de la « démocratie », proclament un état d’urgence dans le pays ciblé à cause de l’agissement d’un « dictateur » qui doit coûte que coûte quitter le pouvoir et installer dans ce pays un gouvernement fantoche entièrement acquis à leur cause…
De ce fait, pour ces derniers Bachar Al Assad est devenu l’HOMME A ABATTRE AU PROCHE ORIENT.
La Syrie est devenu le théâtre d’affrontement entre differentes factions : comme Ahrar al-Sham, Jaysh al-Islam ou le Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda soutenus par les USA et leurs alliés mais aussi par le Quatar et l’Arabie Saoudite.De l’autre côté, le régime syrien tient bon grâce à l’aide de la RUSSIE et de l’Iran. L’état islamique et les rebelles kurdes sont entré aussi dans cette guerre !
En Libye comme en Syrie l’Organisation de l’Atlantique Nord (OTAN) soutient des groupes de rebelles sans se préoccuper de l’antécédent criminel de ces groupes ou de leurs objectifs réels en les présentant comme étant des « victimes » qui souhaitent installer la démocratie. Après ces interventions militaires de l’OTAN, le pays sombre malheureusement dans le chaos ! L’exemple de la Libye en est une parfaite illustration.
Comme disait un journaliste : «Le véritable objectif de ces guerres n’est que négatif. Il ne s’agit pas de créer des démocraties et de défendre les droits de l’homme mais de détruire un pays qui ne correspondait pas aux impératifs de l’hégémonie américaine.”
Cette guerre, mise à part ses milliers de morts, a provoqué un flot de réfugiés partout en Europe. Certains pays érigent des mûrs ou des barrières pour bloquer les milliers de réfugiés fuyant la guerre en Syrie. Et il se trouve que Bachar Al Assad est entrain de gagner du terrain avec l’aide de l’armée Russe ; avec les quartiers rebelles qui chutent un par un la bataille de Ghouta (bastion rebelle situé à quelques kilometres de Damas) en est une parfaite illustration.
De ce fait, les rapports de forces ne sont plus les mêmes dans ce pays. Pour mettre fin à cette boucherie il est indispensable que les américains et les russes s’associent afin de trouver une issue favorable à cette guerre très meurtrière qui dure depuis 6 ans. Mais comme les intérêts au moyen orient ne sont pas les mêmes pour les uns et pour les autres, il faut s’attendre au pire pour les syriens…
ALIOUNE ASSE SECK