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L’Iran entend reprendre l’enrichissement d’uranium si Washington quitte l’accord

Samedi 21 avril, le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde : l’Iran reprendra « vigoureusement » l’enrichissement d’uranium si Washington rompt l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Javad Zarif a déclaré à des journalistes à New York que l’Iran ne cherchait pas à se doter de la bombe nucléaire, mais que la réponse « probable » de Téhéran à un retrait américain serait une reprise de la production d’uranium enrichi.

« L’Amérique n’aurait jamais dû craindre que l’Iran produise une bombe nucléaire, mais nous poursuivrons vigoureusement notre enrichissement d’uraniumsi le président Trump se retire officiellement de l’accord », a prévenu le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif.

Les commentaires du chef de la diplomatie iranienne marquent un nouvel épisode dans l’escalade de la rhétorique sur ce dossier. Le président iranien Hassan Rohani a affirmé il y a deux semaines que les États-Unis allaient « regretter » un éventuel retrait de l’accord et que l’Iran réagirait « en une semaine », dans une telle situation.

Donald Trump a posé la date du 12 mai comme ultimatum à ses alliés européens pour qu’ils s’entendent avec l’Iran afin de « remédier aux terribles lacunes » du texte de l’accord.

À cette date, s’ils n’ont pas trouvé le moyen de durcir l’accord signé en 2015 par les grandes puissances avec l’Iran pour l’empêcher de se doter de la bombe, le président américain menace de rétablir les sanctions contre Téhéran et de se retirer du texte, qu’il juge trop laxiste.

Donald Trump réclame en effet davantage d’inspections et, surtout, la suppression des limitations dans le temps imposées à Téhéran sur son activité nucléaire, censées expirer en 2025 et 2030.

Le sort de l’accord sur le nucléaire iranien sera un des points clé de la visite du président français aux États-Unis à partir de lundi, suivie vendredi de la chancelière allemande. Le ministre iranien estime que les dirigeants européens doivent faire pression sur Donald Trump.

Si les États-Unis enterrent l’accord, il est « fort improbable » que l’Iran continue de le respecter avec les autres signataires, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie, avance le chef de la diplomatie iranienne.

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