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Justice : Amnesty international épingle le Sénégal et la Mauritanie (rapport)

Dans son rapport sur l’examen périodique universel des Nations unies, Amnesty International juge inéquitable un certain nombre de procès au Sénégal, dont celui du maire de Dakar, Khalifa Sall, candidat à la présidentielle de 2019, dont on connaîtra le verdict en appel le 30 août.

L’organisation de défense des droits de l’homme cite également le cas de Karim Wade, dont le procès n’a pas respecté « les normes internationales », et celui de djihadistes présumés, condamnés après « une longue détention préventive et sans assistance de leurs avocats ».

Généralement cité en modèle de démocratie dans la région, l’organisation de défense des droits de l’homme y relève selon Amnesty, des « exemples de procès inéquitables », dont celui du maire de Dakar Khalifa Sall, candidat à la présidentielle de février 2019 face au président Macky Sall.

Le rapport d’Amnesty sur les droits de l’homme au Sénégal intitulé « Des paroles non suivies d’actes »  met également en exergue le cas de Karim Wade, ancien ministre et fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012), condamné en mars 2015 à six ans de prison et également candidat déclaré à la prochaine présidentielle.

« Son procès n’a pas respecté « les normes internationales » car il ne prévoyait pas de possibilité d’appel, » estime l’ONG. Amnesty cite les cas d’autres opposants sénégalais et celui de Djihadistes présumés condamnés à l’issue de procès « inéquitables » après « une longue détention préventive et sans assistance de leurs avocats ».

« A l’approche des élections de 2019, le Sénégal doit garantir aux journalistes, aux leaders de l’opposition, aux contradicteurs du gouvernement et aux défenseurs des droits de l’homme leurs droits à la liberté d’expression et à organiser des manifestations pacifiques sans peur et sans répression, » a indiqué François Patuel, un responsable d’Amnesty.

« Le Sénégal doit faire de la garantie d’un procès équitable une priorité et mettre immédiatement fin à l’intimidation et au harcèlement des leaders de l’opposition et à la répression contre les dissidents, » recommande-t-il. « Si le Sénégal veut montrer aux États membres de l’ONU qu’il est déterminé à protéger et à promouvoir les droits de l’homme, il doit entreprendre des réformes essentielles dans son système judiciaire, » poursuit-il.

La Mauritanie aussi épinglée

L’ONG a par ailleurs dénoncé, les arrestations récentes en Mauritanie de deux opposants et militants anti esclavagistes, Biram Ould Dah Ould Abeid et Abdallahi Ould Housseine, et de deux journalistes, Babacar Ndiaye et Mahmoudi Ould Saibout.

« Ces arrestations et détentions constituent les pires signaux d’intimidation, de harcèlement et de répression par les autorités mauritaniennes des voix dissidentes à l’approche des élections législatives, régionales et locales » du 1er septembre, » a affirmé M. Patuel.

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