Sociétés et traditions

La souffrance silencieuse des femmes sans enfants

Dans la société sénégalaise, on voit souvent que les femmes qui n’ont pas la chance de procréer après quelques mois, voire même quelques années de mariage sont souvent victimes de pression venant de la société dans laquelle elles vivent, de la belle-famille, et parfois même de leurs propres maris. Elles sont souvent la risée de la communauté Sénégalaise. Ces femmes se voient ainsi diabolisées et regardées d’un mauvais œil par leur entourage qui, pourtant devrait les protéger et les couvrir dans leurs épreuves. Un entourage qui a souvent l’idée selon laquelle un mariage n’a de sens que s’il aboutit à la conception d’un ou des enfants.

Ainsi donc, face à ce poids de la société, et conscientes aussi du fait que la nativité, en plus d’être un symbole de bonheur et de richesse dans ce pays, a un enjeu d’héritage, ces femmes qui ont des difficultés de procréer sont souvent prêtes à tous les sacrifices pour surmonter le problème et faire plaisir à leur homme, sans compter que cela réussisse ou pas.

Nous avons recueilli quelques témoignages de femmes qui ont vécu ou continuent de vivre cette «souffrance» interne qui en disent long sur le malaise ou le mal vivre des couples sans enfant dans notre pays ; des témoignages qui nous plongent vraiment dans la misère de ces femmes.

M.D, femme d’une quarantaine d’années, sans enfant, mariée depuis 12 ans confie : « Malheureusement on n’y peut rien, c’est comme ça. Une femme sans enfant vit mal sa situation dans son couple, sa belle-famille et dans son entourage. Tout le monde s’occupe de tes affaires. Chacun s’interroge sur la durée de ton mariage. Dès fois, certains, plus audacieux et en général membres de ta belle famille, se permettent même de te le dire carrément en face».

La confidence de cette femme enseignante d’une quarantaine d’années, en dit long sur le malaise ou le mal vivre des couples qui peinent à «concevoir» un enfant.
Le poids de la société, le regard de l’autre, les pressions internes venant de la belle famille surtout et, parfois même, du mari, qui, en général, finit par céder, face à la pression de ses proches, exposent et installent beaucoup de femmes sénégalaises dans des situations stressantes.

Ces femmes sont souvent indexées comme étant les principales responsables de la situation parce qu’ayant des difficultés pour procréer, l’homme lui n’y est pour rien, aux yeux de l’opinion majoritaire. Dès lors, c’est aux femmes de se débrouiller, de se «soigner» pour remédier à la situation et sauver ainsi leur couple. S’il y a des analyses, c’est à elles de les faire. Et gare à celle qui osera, à la demande du médecin traitant ou du gynécologue, demander à son époux de faire des tests à son tour pour situer les responsabilités.

A.S. vivant une situation pareille aux années 2012 témoigne : « Une demande que je ne vais jamais refaire de ma vie : demander à mon mari de venir voir le gynécologue avec moi .Eh bien, le jour où le gynécologue m’a conseillé de faire venir mon mari pour voir aussi de son côté si tout allait bien, mon mari a failli me répudier ce jour-là. Il était entré dans un état inexplicable lorsque je lui ai fait cette demande au point que je n’arrivais même plus à comprendre sa réaction agressive. Depuis lors, on a continué de vivre comme ça et je ne lui ai jamais refait cette proposition. »

Donc, on voit toute la difficulté rencontrée par ces femmes, même si quand même, soulignons- le, la tendance est en train de changer positivement avec les nouvelles générations, surtout éduquées, qui acceptent de se soumettre à des tests médicaux au même titre que leurs épouses.

« En effet, la perception du mariage, dans la société sénégalaise, est telle que chaque femme, épouse, doit «offrir» à son mari une progéniture, un héritier. Donc, le mariage rime toujours avec la naissance d’un ou des enfants, sans quoi, l’union n’a pas de sens et les conséquences de cela sont que beaucoup de femmes, qui ont la malchance de ne pas tomber enceintes, au bout de quelques années de mariage, ne connaissent plus la paix et la stabilité dans leur couple à cause de la pression qui ne cesse de les hanter», relève toujours A.S.

La dame A. M., âgée d’une quarantaine nous relate aussi son vécu : « J’ai connu mon mari 2 ans avant de me marier avec lui. Il me soutenait moralement et financièrement, me comprenait et m’aimait bien et nous n’avons jamais eu de problèmes. En plus de cela, je voyageais beaucoup mais ce n’était pas un problème pour lui au contraire même il me soutenait beaucoup car il savait que je tenais énormément à lui.
Ainsi, nous menions une belle vie dans notre appartement qui se trouvait tout près de sa maison familiale et chaque dimanche, nous nous rendions chez sa mère où nous passions la journée jusque tard dans la nuit», souligne-t-elle.

«Ma belle-famille qui m’appréciait bien m’avait bien accueilli et bien traité au tout début de notre mariage. Ainsi, au retour de mes voyages, je leur apportais, à tous, des cadeaux et de l’argent et je ne me plaignais de rien. Ma relation avec cette famille était fluide et je ne me plaignais de rien.
Mais, après plus de 4 ans de vie commune avec mon époux, je n’arrivais pas à tomber enceinte. Alors là, ma vie a commencé à prendre une nouvelle tournure car ma belle-mère et mes belles sœurs, avec qui je m’entendais parfaitement bien, ont commencé à me montrer un autre visage.», confie-t-elle « alors là, elles ont commencé à me jeter des pierres à chaque discussion, à me dire directement qu’elles veulent des petits fils ou petites filles ».

S.D., qui a vécu une situation similaire aussi témoigne :

« C’est le début des déboires. Les parents de mon époux me voyaient incapable de leur donner un petit fils (ou petite fille), un neveu, donc un héritier à leur fils unique qui était mon mari. Ainsi, un jour, ma belle-mère m’a appelé au téléphone pour me demander de passer chez elle et que c’était très urgent. Comme je la respectais bien et l’aimais beaucoup aussi, bien que j’avais beaucoup de travail ce jour-là et une réunion que je devrais préparer pour le lendemain, j’ai tout fait par passer quand même chez elle ce jour-là, sans tarder. Ainsi, j’ai acheté des cadeaux en route pour elle et automatiquement, à mon arrivée, j’ai senti que ça n’allait pas, car d’habitude, c’est avec un large sourire qu’elle m’accueillait, ce qui n’était pas le cas ce jour-là.

Après des réponses glaciales à mes salutations, elle m’a demandé de prendre place à côté d’elle. Et, quelle ne fut ma surprise… J’ai été très choquée quand elle a abordé le sujet. Ce qui fait mal, c’est que ma belle-mère considère que si son fils n’arrive pas à avoir un enfant, j’en suis l’entière responsable».

Selon S.D, sa belle-mère l’a traitée ce jour-là de tous les noms d’oiseaux et l’a accusé d’être stérile et soutient que son fils est en parfaite santé. Heureusement, elle n’a pas perdu son sang-froid. «Je n’ai pas pipé un seul mot car, je ne savais pas quoi lui répondre. Quand elle a fini, je me suis simplement levée pour essuyer mes larmes et repartir. Ce jour- là, je n’ai pas dormi toute la nuit et quand j’ai raconté l’histoire à mon époux, ça ne lui a pas plu. D’ailleurs, il s’est même disputé avec sa mère. Ça m’a fait un vrai choc de voir mon mari être en mal avec sa mère à cause de moi et j’en souffre tous les jours».

Ainsi, S.D se retrouve dans l’obligation de trouver des solutions à ce malentendu entre une mère et son fils unique. A l’en croire, elle a tout tenté, en allant voir certains des oncles de son mari avec qui elle gardait de bonnes relations, pour leur expliquer la situation. «Mais ça n’a rien changé. Mon époux ne s’entendait plus avec sa mère à cause de moi. Parce que cette dernière voulait une femme capable de lui donner un enfant et j’avais l’entière responsabilité sur moi.
Ainsi, les choses empiraient de jour en jour et je sentais que l’homme que j’aimais le plus au monde, n’étais plus heureux comme avant à cause du problème avec sa mère et la pression qui venait de tout part de la famille», raconte-t-elle.

La solution qui s’offre désormais à S.D, c’est de proposer le divorce pour aider son mari à retrouver les siens. Ainsi elle raconta :

«Une nuit, j’ai abordé le sujet avec lui. Je lui ai demandé de m’accorder le divorce pour pouvoir tenter sa chance avec une autre et être enfin heureux avec sa famille. Une nouvelle qui l’a surpris et qui l’a perturbé car, il ne voulait pas m’entendre prononcer de telles choses qu’il prenait pour des «idioties». Mon mari a même pleuré cette nuit-là. Je me rappelle et il a essayé de me consoler», déclare-t-elle.

L’idée du divorce n’ayant pas prospéré, il faut recourir à la médecine et aux tradipraticiens. En vain !
«Le temps passait, je me soignais, lui aussi faisait ses consultations. Je me rendais même chez des guérisseurs pour avoir leur soutien et cela n’a rien changé. Bien que l’on n’ait aucun problème et qu’on s’entendait bien, je ne pouvais plus supporter son malheur dont je me prenais pour responsable. Comme je l’aimais plus que tout, je lui ai prié en pleurant de me libérer. C’est ainsi qu’il m’a accordé, malgré lui, le divorce», confie-t-elle.

La séparation à l’amiable ouvre de nouvelles perspectives et a permis d’éclairer sur la «stérilité» ou non de la bonne dame. A en croire S.D., depuis qu’elle s’est séparée de son époux, la mère du jeune homme a tout fait pour lui trouver une autre femme et il n’a toujours pas d’enfants et ça leur fait maintenant quatre ans de mariage. «Quant à moi, comme tu le vois, je me suis recasée ça fait juste 1 an et demi. Et, je suis à 4 mois de grossesse. Je prie le bon Dieu de m’aider à conduire cette grossesse à terme et d’avoir cet enfant dans la paix la plus absolue», se réjouit-t-elle. Pour finir, l’air triste, elle confie : «néanmoins, mon ex-mari et moi gardons toujours de bonnes relations. Je sais aussi qu’il n’est pas heureux avec sa nouvelle épouse et en veut terriblement à sa famille, surtout à sa mère».

Autant de témoignages de victimes qui montrent que l’infécondité est un fléau qui crée beaucoup de malheureux au Sénégal. Elle est à la base de la destruction de nombreux mariages. Et souvent ce sont les femmes qui paient les pots cassés.

A.F. ne fait pas exception à la règle. Cette femme originaire de Thiès a fait son témoignage. Contrairement aux autres, elle a été torturée par son propre mari qui l’a répudiée, parce que ne pouvant plus la supporter. Notre interlocutrice raconte qu’elle a trop souffert dans son premier mariage.

«Mon mariage n’a duré que 5 ans, mais j’en porte toujours les séquelles. Et pourtant, l’homme avec qui je me suis marié était un ami de mon frère. Il a fréquenté notre maison familiale pendant des années avant qu’on ne tombe amoureux l’un de l’autre. Quand on s’est uni, il m’a ouvert un atelier. Les deux premières années de notre mariage étaient parfaites. On vivait en paix et le bonheur absolu et on s’aimait. Des mois après, j’ai constaté des changements chez-lui. Il n’était plus le même et rentrait tardivement de son travail, ce qu’il ne faisait pas avant. Dès fois, quand je lui servais à manger le soir, il disait ne pas avoir faim. Ainsi, j’ai remarqué qu’il ne s’intéressait plus à moi comme au début de notre union. Ce, jusqu’au jour où il me dit ouvertement son envie d’avoir un enfant».

Désormais, A.F. a trouvé une réponse à ses interrogations. Les explications du changement de comportement de son mari résident dans le désir de celui-ci d’avoir un enfant. «J’étais très chagrinée de le voir souffrir pour ça. On a commencé à aller voir des médecins mais aussi les tradipraticiens. A notre 3ème année de mariage, alors que nous suivions toujours nos traitements, il m’a informé qu’il va prendre une deuxième femme. Cela ne m’a pas plu mais, comme il s’agissait de son bonheur, j’avais accepté car tout ce qui comptait pour moi c’est qu’il soit heureux».

Et, seulement «six mois après, ma coépouse est tombée enceinte. En ce moment je pensais qu’il allait être soulagé puisque son vœu s’est réalisé. Mais après l’accouchement de cette dernière, il m’a demandé de retourner chez mes parents, le temps qu’il réfléchisse sur notre relation. Ce que je n’ai pas voulu entendre. Ainsi, je lui ai proposé de réunir les parents pour prendre une décision et m’accorder le divorce si c’est ce qu’il voulait. On a fini par le faire et me revoilà chez mes parents depuis quelques temps. Et, le pire, c’est que je n’ai même plus envie de me remarier tellement que j’ai souffert. Malgré tout, je poursuis mes traitements», révèle la dame.

Un oustaz de la place donne aussi son avis sur la question, «La notion de procréation relève du domaine divin»
En effet, de l’avis de cet oustaz bien connu de la place, le contrat du mariage ne prévoit en aucun cas la naissance d’enfants forcément. Le couple vit dans l’espérance d’en avoir un jour, mais ni l’un, ni l’autre des conjoints ne doit être tenu pour responsable de l’absence d’enfant au sein du foyer car cela relève du domaine divin.

Selon cet oustaz, dans la Sourate «A’achura» du Saint-Coran, Allah, par sa Grandeur, s’attribue toutes les prérogatives concernant ce qui arrive ici-bas et ce qui s’en suivra même. Il souligne : «c’est à Moi qu’il incombe de donner à une femme des enfants, tous des garçons, ou uniquement des filles, ou encore de lui en priver tout simplement». Et, «le mari doit être en mesure de savoir cela et d’empêcher que sa femme soit traitée d’ «inféconde». Il doit avoir une certaine autorité pour que de tels propos ne se profèrent à l’endroit de sa femme», nous apprend-il.

D’ailleurs, relève oustaz Sall, « l’enfant ne se conçoit pas seulement par la femme, l’homme y joue sa partition et le souci peut être d’un côté comme de l’autre. Pour en avoir le cœur net, voir un docteur est vivement conseillé. Car, un bon suivi médical et parfois même une opération chirurgicale, suffisent pour résoudre le problème, si Allah le veut bien sûr.

Il n’a pas manqué de déconseiller de s’attacher les services de charlatans ou soi-disant marabouts capables de tout. «Plusieurs marabouts, pour ne pas dire charlatans, soutiennent pouvoir soigner la stérilité. Mais s’adresser à un spécialiste peut rassurer ou orienter. S’il y a un défaut dans les constituants fondamentaux du fœtus qui aboutissent à l’enfant, aucun marabout ne peut prétendre guérir la femme dans une telle situation. Par conséquent, si l’analyse faite, avec l’aide d’un docteur, est concluante, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de disfonctionnements chez les deux partenaires, le problème peut être une affaire de génie que certains guérisseurs peuvent résoudre», soutient-il.

N’empêche, souligne toujours cet oustaz, « tout relève du domaine divin ». Toutefois, des « douas » peuvent être formulées selon le cas.

Un sociologue S .G interrogé sur le sujet donne aussi son avis :
Il souligne que : « s’il y a un fait sociologique jugé difficile à expliquer, c’est bien la stérilité. La femme qui s’y frotte, affronte conjointement le désarroi, consciente que la nativité, en plus d’être un symbole de bonheur et de richesse, a un enjeu d’héritage. »

Pour ce sociologue, les questions de la stérilité et celle des abus sexuels ne sont pas tout à fait liées. Dans chaque domaine, il y a des brebis galeuses, c‘est-à-dire des personnes qui ne sont pas maîtres dans l’art, mais qui s’efforcent d’amadouer ceux qui sont en mauvaise posture.

Et, ceux qui exercent dans ce secteur manquent parfois de perspectives. Ils profitent de la faiblesse et de la naïveté de ces femmes déchues pour se préoccuper d’autres choses que de sa guérison.

En effet, souligne-t-il, ces femmes qui sont sous le coup de l’infertilité, sont en général désemparées. La nativité, en plus d’être un symbole de bonheur et de richesse, a un enjeu d’héritage dans ce pays. «Dans la société africaine, la femme, quand elle ne procrée pas, commence à douter d’elle. L’entourage, du fait de la valeur importante qu’acquiert le mariage, la tourne en dérision. Elle devient la risée du regard social et est victime de commérages», révèle monsieur G.

D’ailleurs, déplore ce sociologue en service : « un grand nombre de divorces est noté chez les femmes sans enfants. La recherche de remèdes devient imminente mais, si voir un gynécologue est relégué au second plan aujourd’hui, c’est à cause du manque de moyens. La connaissance des marabouts étant louée partout au Sénégal, elles se résolvent à y chercher secours. La gynécologie, loin d’être un rite chez-nous, recueille un refus d’assimilation de la part de certains», explique-t-il.

Pour ce sociologue, beaucoup de bienfaits dérivent du mariage. «C’est un lien structurant qui engendre de nouveaux statuts et non porteur de fruits. Un bouc-émissaire est vite recherché, d’où la stigmatisation. Cependant, il faut toutefois rappeler que si la religion n’avait pas recommandé le mariage, personne ne se serait privé d’une liberté certaine. ».
« On se marie par amour dans l’espoir de fonder une famille. La société en fait une chose plus propre à elle qu’à Dieu », conclut ce sociologue.

Selon Mme Ly née F.M, une juriste de la place : « la société devrait aider les femmes «stériles» au lieu de les stigmatiser ou les incriminer. Il est temps que la société les comprenne. ».Elle soutient aussi que : « de nos jours, pour se soustraire de ce fardeau qu’est la stérilité, nombre de femmes sont prêtes à tout ou presque. Pis, plusieurs d’entre elles sont victimes d’abus sexuel. Cela résulte de l’œuvre de ceux qui prétendent être des guérisseurs de tout. Ici, des femmes, perdant tout espoir de sentir un jour le bonheur de mettre au monde un enfant, se retrouvent dans de telles postures. A la fois profiteurs et charlatans, ces gens qui ne craignent point Allah se laissent emporter par leur instinct animal, profitant de la désolation de ces dames «improductives» », condamne-t-elle.

Conséquences : ces dernières se retrouvent entre le marteau et l’enclume, car se situant entre le désarroi et le rejet catégorique de leur entourage. Certains évoqueront la naïveté là où d’autres seront plus cléments en avançant l’envoûtement. Ce qui n’est pas à exclure de nos jours, vu le nombre exponentiel de féticheurs existant au Sénégal. Parce que certains de ces tradipraticiens n’hésitent pas à assouvir leur désir, quel qu’en soit le prix.

A en croire ce juriste, le phénomène prend de l’ampleur et le tribunal reçoit beaucoup de cas d’abus sexuels dus à ces mâles affamés.
En définitive, vu toutes ces souffrances silencieuses dans les couples en difficulté de procréer au Sénégal, beaucoup pensent que la meilleure prière qu’on puisse formuler à l’endroit des couples est d’avoir des enfants. Certains d’entre eux salivent déjà à l’annonce de telles prières.

Par Sokhna Rama Guissé DIAGNE

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