Les deux chefs des belligérants libyens étaient lundi à Moscou pour des négociations destinées à signer un accord formel de cessez-le-feu, entré en vigueur la veille en plein ballet diplomatique pour éviter que ce conflit dégénère.
La Russie n’a pas précisé si les deuxc rivaux se rencontreront physiquement. Ils se sont vus la dernière fois en février à Abou Dhabi.
Les deux chefs des belligérants libyens étaient lundi à Moscou pour des négociations destinées à signer un accord formel de cessez-le-feu, entré en vigueur la veille en plein ballet diplomatique pour éviter que ce conflit dégénère.
La venue du chef du gouvernement reconnu par l’ONU (GNA), Fayez al-Sarraj, et de l’homme fort de l’Est, le maréchal Khalifa Haftar, dont les troupes s’opposent depuis plus de neuf mois aux portes de Tripoli, illustre l’influence croissante de Moscou dans cet épineux dossier.
La Russie n’a pas précisé si les deuxc rivaux se rencontreront physiquement. Ils se sont vus la dernière fois en février à Abou Dhabi.
Aux côtés de leurs homologues russes, les ministres turcs des Affaires étrangères et de la Défense, Mevlut Cavusoglu et Hulusi Akar, chapeautent la rencontre entre les délégations des deux camps.
Ankara soutient Sarraj et déploie même pour ce faire des militaires, tandis que Moscou, malgré ses dénégations, est soupçonné d’appuyer Haftar avec des armes, de l’argent et des mercenaires.
“Nous déployons des efforts pour que le cessez-le-feu soit durable”, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’une conférence de presse à Ankara avec le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, qui a formulé le même souhait.
Avec l’AFP
