Sociétés et traditions

Interruption volontaire de grossesse : Cheikh Yérim Seck et Cie auditionnés au fond

Le juge Samba Sall n’a pas traîné les pieds dans l’instruction du dossier d’interruption volontaire de grossesse dans lequel le journaliste-chroniqueur Cheikh Yérim Seck est inculpé, avec trois autres personnes. D’après nos sources, les quatre prévenus ont déjà été auditionnés au fond, le 23 juillet dernier, soit un mois après leur inculpation. Ces mêmes sources indiquent que Cheikh Yérim Seck a contesté les faits de complicité d’avortement qui pèsent sur lui. Il a déclaré au Doyen des juges qu’il n’a rien à voir avec l’avortement de Ng. Thiam. Cette dernière l’a déchargé en soutenant que le journaliste ne l’a jamais fait avorter. Sa co-inculpée, Kh. Faye, poursuivie également pour complicité d’avortement, a été entendue. Le délégué médical Y. Sow, le seul à être placé sous mandat de dépôt, pour le délit d’avortement, a également fait face au magistrat instructeur. Il a reconnu les faits. D’ailleurs, son conseil a déposé, hier, une demande de liberté provisoire en sa faveur.

 Dans cette affaire, le journaliste-chroniqueur est accusé d’avoir engrossé Ng. Thiam avant de lui remettre 200.000 FCfa pour interrompre la grossesse. L’inculpée, Kh. Faye, est accusée d’être l’entremetteuse entre le délégué médical Y. Sow et N. Thiam. Cependant, Cheikh Yérim Seck clame son innocence. Face aux enquêteurs, il a reconnu avoir remis de l’argent à sa co-inculpée, mais il ignorait totalement l’usage que cette dernière en a fait.

Le journaliste et les deux dames sont placés sous contrôle judiciaire. Cette affaire a été instruite une semaine après l’inculpation de M. Seck pour diffusion de fausses nouvelles et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, suite à son interview diffusée sur la 7 Tv, le 12 juin dernier. Lors de l’entretien, le patron de Yerimpost a accusé le Garde des Sceaux d’être impliqué dans le dossier d’évasion fiscale concernant la famille Farès défendue par son ex-cabinet d’avocats. Le journaliste avait également déclaré que lors de leur perquisition dans le cadre de cette affaire, la gendarmerie avait saisi 4 milliards de FCfa au lieu des 600 millions de FCfa déclarés. Le cabinet du ministre de la Justice avait réagi par un communiqué et précisé que la « Scpa Malick Sall et associés n’existe plus depuis le 19 juin 2019.  Une information vérifiable auprès de l’ordre des avocats. Me Sall s’est réservé, après la sortie du journaliste, d’user de toutes les voies de droit pour obtenir réparation du préjudice causé par cet amalgame qui vise à porter atteinte à son honneur et à sa crédibilité ».

avec LeSOLEIL.SN

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