Religions et spiritualité

SÉRIE SUR L’ANTECHRISTE DAJJAL -Episode 19 :Dajja tente d’éliminer Imam Al Mahdi

Dajjal décide de réunir un groupe d’une centaine de personnes : 70 militaires parmi les plus expérimentés au combat et 30 membres de son protocole. Ils prennent ensuite la direction de l’aéroport de Tel-Aviv et embarquent à bord du Boeing 747, dotés de 5 moteurs, en direction de la Mecque. Après le décollage, Dajjal explique aux membres à bord, que suite à l’attaque avortée des drones pour éliminer l’Imam Al Mahdi, il est impératif de se rendre à la Mecque ou à Médine afin de l’identifier formellement et de le supprimer. Dajjal considère qu’il ne peut être que dans une de ces deux villes. Le lieutenant à bord lui répond que si l’Imam Al Mahdi s’y trouve comme il l’affirme, l’appareil deviendrait une cible à abattre pour les radars de défense s’il pénètre dans l’espace aérien du pays. Il lui suggère de faire escorter l’appareil par 4 avions militaires de type F16 jusqu’à l’atterrissage. C’est alors que Dajjal lui répond : « Je pense que ce que vous dites est vrai mais l’escorte ne sera pas nécessaire. Je dispose d’un pouvoir mystique qui, en pénétrant dans l’espace aérien, me permettra de nous rendre non identifiable et de passer inaperçu ». Le lieutenant acquiesce et le vol se poursuit. A l’approche des limites de l’espace aérien (saoudien), le lieutenant se retourne et demande à Dajjal de regarder en direction de son épaule gauche. Ce dernier se retourne et aperçoit dans l’appareil un oiseau ressemblant à un pélican blanc et suscitant des interrogations. « Comment cet oiseau a pu être embarqué à bord ? » se demandent les passagers.

Dajjal fixe alors l’oiseau dans les yeux. Ce dernier déploie ses deux ailes, ouvre le bec et l’équipage entend une parole surprenante : ‘Bismilahi Rahmani Rahimi. Alam tara kayfa …Ka asfin makoul’ (Sourate 105 – Al Fil, L’éléphant). A cet instant, le pilote se retourne vers les passagers et déclare que l’appareil vient de perdre un réacteur.

Dajjal déclare alors que ce pélican n’a pas été embarqué à bord par erreur mais il s’agit plutôt d’une manifestation d’un pouvoir mystique à l’œuvre. A nouveau, l’oiseau se met à répéter la sourate de l’éléphant (Sourate Al Fil, 105), et une seconde fois, le pilote déclare la perte d’un moteur. Il ne reste plus alors que trois réacteurs fonctionnels tandis que les passagers s’inquiètent du risque d’une perte supplémentaire si l’oiseau répétait à nouveau ses paroles. Pour une troisième fois, le pélican entonne la sourate ‘Al Fil’ entrainant la perte d’un troisième moteur de l’appareil. Ne restant plus que deux réacteurs fonctionnels, le pilote recommande de retourner à Tel-Aviv pour éviter l’écrasement pour lequel il risque de n’y avoir aucun survivant. La priorité est d’épargner la vie de l’équipage en lieu place de la mission d’élimination de l’Imam Al Mahdi. A la question de Dajjal demandant si faire demi-tour est possible, le pilote répond par l’affirmative.

Et les lieutenants d’ajouter : « Vraiment, nous n’avons pas le choix, nous devons faire demi-tour ». C’est alors que Dajjal ordonne au pilote de changer de cap et l’oiseau disparait aussitôt. Cet événement plonge Dajjal dans une colère noire qui se doutait bien que l’Imam Al Mahdi ne laisserait pas se dérouler une telle mission.

Cette séquence à bord de l’appareil fait référence au hadith du Prophète (SAW) mentionnant que des anges se dresseront sur le chemin de Dajjal et déploieront leurs ailes pour l’empêcher d’accéder aux villes saintes de La Mecque et de Médine.

Plusieurs ont interprété les propos du Prophète en affirmant que les anges seraient physiquement sur terre, ailes déployées, montant la garde sur les routes menant aux cités saintes.

Et pourtant, il s’agit bel et bien de cet épisode qui s’est déroulé à bord de l’avion.

De retour à l’aéroport de Tel-Aviv, Dajjal demande à son armée de lui convoquer un des dignitaires parmi ceux arrêtés auparavant. Un individu est amené devant Dajjal qui lui demande : « Es-tu musulman ? »

« Oui, je suis musulman » lui répond-il

« En quoi crois-tu ? » demande Dajjal

« Je crois en Dieu. Le Prophète Mohamed SAW est mon prophète. J’obéis aux instructions de l’Imam Al Mahdi » lui répond-il.

Dajjal tend alors main gauche, prononce ses formules mystiques sur sa bague et l’on voit sa main se transformer en sabre. D’un coup, il tranche la tête de l’individu qui atterrit plus loin. « J’avais besoin de me venger sur ceux qui œuvrent en permanence contre moi » déclare-t-il.

A ce moment, le soleil, sur le point de se coucher, vire au rouge et un vent de poussière commence à se lever. A la Mecque, les compagnons et musulmans, interrogent l’Imam Al Mahdi sur le phénomène qui est en train de se produire. « Le Seigneur envoie Sa Colère sur terre. Dajjal vient d’exécuter un homme de bien, un musulman innocent. C’est pourquoi Dieu dévoile Sa Colère » leur répond t-il.

L’atmosphère s’obscurcit et de partout, les médias relatent le phénomène de l’eau potable devenu amer avec un goût salé. D’aucuns pensent que ce changement subit est le résultat d’une probable attaque chimique.

Dajjal déclare alors que même si l’eau devient impropre à la consommation, il sera en mesure d’approvisionner ses partisans grâce à ses importantes réserves d’eau stockées auparavant.

C’est ainsi que son armée organise la distribution d’eau potable à ses sympathisants, leur évitant d’utiliser une eau courante devenue inconsommable.

Toutefois, deux sources d’eau demeurent inchangées comme l’indique L’Imam Al Mahdi: celle de Zam-Zam à la Mecque et celle à Médine. Quant aux autres, elles fournissent toute une eau amère, inutilisable.

Lorsque que ses compagnons lui demandent comment venir en aide aux croyants, l’Imam Al Mahdi rappelle que la solution réside dans le renforcement de leur foi envers leur Seigneur. Aux agriculteurs, il apprend qu’une année de disette et de sécheresse se profile : pas une seule goutte de pluie ne tombera du ciel. Une année difficile s’annonce. « Sachez que Dajjal œuvre pour fournir eau et vivres à ses partisans ainsi que toutes les commodités dont ils ont besoin au quotidien. Pour notre part, endurons cette épreuve sachant que le Seigneur est avec nous. Quiconque a le Seigneur et le Prophète SAW à ses côtés n’est pas démuni. Réfléchissons ensemble pour surmonter cette épreuve » conclut-il.

Dajjal se réjouit de cette situation de détresse et compte en profiter pour triompher de l’Imam Al Mahdi. En effet, tout est mis en œuvre pour faciliter le quotidien de ses partisans en cette période de crise: eau potable, vivres et même des fonds pour financer leurs activités. La solidarité au-delà des frontières se met en marche pour répondre à toute demande.

Cette assistance économique finit par porter ses fruits. De nombreux fidèles de l’Imam Al Mahdi à travers le monde finissent par rejoindre le camp de Dajjal avec l’assurance de lendemains meilleurs. Ils quittent ainsi un quotidien fait de pénuries d’eau potable et de vivres pour rejoindre les rangs des sympathisants de Dajjal qui ne subissent point les difficultés en cours.

Ceci montre que les fidèles de l’Imam Al Mahdi ayant rallié le camp de Dajjal ne sont motivés que par leurs intérêts personnels et sont attirés par les biens matériels de ce bas-monde.

Face à cette situation, Dajjal, entouré de ses généraux dans son bureau, savoure sa main mise sur la marche du monde. S’étant autoproclamé dieu, il tient les rênes de toute chose.

Nous vous donnons rendez-vous au prochain épisode pour la suite de la série.

Ce récit est entièrement tiré des enseignements de notre illustre guide spirituel Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh.

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