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Bourses de sécurité familiale : la menace plane sur le processus de distribution par accumulation de dettes estimée à 42 milliards FCFA.

Si on n’y prend pas garde, le processus de distribution des bourses familiales pourrait connaître des perturbations dans les prochains jours. Les décaissements qui se faisaient par le biais de la société nationale La Poste pourraient s’estomper en raison de la dette que l’État à travers la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), doit à l’entreprise. La dette est estimée à plus de 34,664 milliards FCFA. Les travailleurs de la Poste en conclave depuis jeudi au Lac Rose, ont exigé le paiement intégral de la somme pour éviter à La Poste des risques de faillite. « Nous ne sommes pas sûrs de la continuité de ce projet de l’État » a confié le responsable du personnel, Ibrahima Sarr. L’État grève les ressources de La Poste par accumulation de créances notamment avec le paiement des bourses de sécurité familiale pour lesquelles une reconnaissance de dettes, signée le 03 septembre dernier fait ressortir au 31 août avec le dernier paiement effectué, un solde de 42 milliards FCFA. Les travailleurs ont notamment dénoncé la discrimination sélective dont est victime l’entreprise car relèvent les travailleurs de la boîte, il est tout autant paradoxal et déplorable que la Sn La Poste n’ait bénéficié de la part de l’État d’aucun financement pour investissement ou pour appui à l’exploitation encore moins au développement à l’instar d’autres sociétés nationales comme la Sonacos, la Senelec, Dakar Dem Dikk entre autres.
 
Le personnel de La Poste attend du gouvernement, la valorisation et le paiement intégral des arriérés de rémunération du service public. Il exige également l’attribution à La Poste de tous les marchés publics de prestations de paiement de masse, les encaissements pour le compte de l’État ainsi que la levée, l’acheminement et la distribution du courrier des services de l’État et des sociétés nationales de facturation. Ces travailleurs déplorent notamment leur mise à l’écart dans le partage du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19. Ils ont aussi indexé un défaut de contrôle de l’État. « L’Ige, la cour des comptes, l’Ofnac ont déserté La Poste malgré les multiples alertes des travailleurs, l’État n’ayant pas jugé nécessaire de jouer son rôle de contrôle de la société nationale », a déploré Ibrahima Sarr.

avec Dakaractu.com

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