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Carnage rebelle à Boutoupa: comment les mines terrestres ont fait obstacle aux secours militaires

​Depuis leur disparition, il y a des semaines, dans la forêt classée de Balisse, les recherches menées par l’Armée pour retrouver les deux jeunes de la commune de Boutoupa, s’étaient révélées infructueuses. Finalement, les deux corps sans vie ont finalement été retrouvés. Avant d’en arriver là, l’Armée s’était heurtée aux redoutables engins des rebelles. Selon des informations recueillies par le « Témoin », l’opération de secours lancée depuis lors aurait été retardée par un déploiement massif de mines anti-personnelles dans toute la zone occupée par les maquisards.

Après avoir enlevé de pauvres innocents de la commune de Boutoupa et commis le crime crapuleux sur ces derniers, les rebelles tapis dans la forêt classée de Balisse n’ont pas rendu à l’Armée la manœuvre facile pour retrouver les deux victimes. De sources sur place, le « Témoin » est en mesure de révéler que les recherches, pour retrouver ces deux jeunes disparus il y a des semaines, se sont déroulées en terrain miné.

Autrement dit, dans toute la zone que renferme le périmètre de recherche, étaient posées, à des fins criminelles, des mines terrestres par les rebelles. Ce, dans le but de rendre la zone inaccessible aux forces de l’ordre au cas où elles s’aventureraient à y mener des opérations de ratissage. La conséquence de cette guérilla a été le ralentissement des fouilles, malgré la détermination des forces de l’ordre à ramener les disparus auprès des leurs.

Autre paramètre de l’incident ayant fait tirer les recherches en longueur, la disposition de la scène du crime. A savoir la dispersion des corps des victimes. Ceci du fait que la dépouille de la deuxième victime n’a été retrouvée que 24 heures après celle du premier dans un autre endroit de la zone. « Il a fallu du temps dans les recherches car les mines posées dans cette zone sont particulières. C’est pourquoi le déminage de ces engins peut prendre du temps. En plus, c’est un vaste périmètre qui va jusqu’aux confins de la frontière sénégalo-guinéenne où se replient les rebelles », renseigne une source autorisée.

Comme une intrusion «non autorisée » …
Selon des sources du « Témoin », c’est au cours d’une opération de nettoiement et de défrichage des voies d’accès au village, suite à une campagne de réinstallation des populations qui s’étaient déplacées à cause du conflit, que ces deux jeunes ont franchi la zone que les rebelles considèrent comme étant leur apanage exclusif. « C’est ce qui a soulevé le mécontentement des maquisards qui ont vu dans cette franchise de leur fief, une intrusion non autorisée. Partout, les suspicions allaient bon train. Cependant, dans la zone, au niveau des villages alentours du lieu de l’incident, l’enlèvement par des éléments du mouvement rebelle ne faisait l’ombre d’un doute », souffle une source locale d’après qui, la plupart de ces autochtones, ayant effectué leur retour sont présentement dans l’angoisse.  

AVEC PRESSAFRIK

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